Alkyone Emery
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i live for the power i create
Make me into your perfect image ☁ Livia
she is
the collection
of everything divine at once. Her nectar tastes like poison but you keep drinking. @R.Meisel
Versailles croulait sous l'opulence de ses illusions.
Mais c'était un beau désordre, une merveilleuse folie, comme en raffolait tant cette jeunesse décadente de Paris, avec ces couleurs soigneusement tus et ces bris de rêves en feux d'artifices à tous les coins de rues. Pelle mêle, des costumes aux teintes azurés, des étoiles chatoyantes et des nuées de pétales en guise de jolis chapeaux. Personne ici ne semblait vraiment comprendre ce que le mot demi-mesure pouvait bien signifier. Trop n'était jamais assez. Toutes les excentricités, toutes les folies étaient permises, pourvu que tous recherchent la lumière. Elle pouvait émaner de tout, de tout être, de tout objet, inanimé, doté d'une âme. La lumière promet, la lumière brille, la lumière vous guide dans chacune de votre entreprise. Mais celle que recherchaient vraiment les membres de cette étrange société, c'était celle du ciel. L'absolu du divin. Les reflets les plus absurdes de la perfection elle même. Plus brillante que les autres, plus obsédante que toutes autre chose, de ces lumières qui vous piquent les yeux quand vous tentez de les fixer mais que vous êtes incapables de lâcher.
Cette fascination qu'elles exercent est propre à celle qui émane des femmes d'importances.
Et il appartenait à la couronne de choisir qui en foulerait le sol. Il n'y a que le reine qui soit amené à en décider, elle qui soit capable d'ainsi juger. Ici, nul n'oserait contester son autorité. Bien que la clarté de leur société ait été ternit par ces temps troublés, tous ses amusants représentants n'avaient qu'une seule idée, ne brûlaient que d'un seul désir, l'espoir battant à l'unisson, galvanisé par les maux de la belle qui de sa tour les observait. Pire, qui leur souriait. Cet être tout en nuances et tout en légèreté qui parfois semblait reluire comme une luciole au plus noir de la nuit, au plus profond de l'abîme, entre le Tartare et les grands fonds, à l'ouest et à l'est, et au nord comme au sud. Son regard appelait une confiance qui ne tardait à venir. Tout en elle semblait pétrit de bonté, pourrie jusqu'au tréfonds de son inepte naïveté. Elle ne pouvait pas mentir, elle ne pouvait pas se jouer de vous. Pas elle. Ce petit brin de femme était bien au dessus de tout ça, de toutes ces considérations humaines vaines, futiles et imbéciles que sont le mensonge, l'égoïsme et la cruauté. Si Alkyone était une reine à qui rien ne semblait pouvoir déplaire, nul sur la surface de cette terre semblait apte à en percer les mystères.
Livia Ortega ne tenait pas les rênes du pouvoir - elle était de ceux qu'on était surpris d'apercevoir ainsi convié, installée à la table de la royauté. Mais au fond, tout au fond, l'absurdité n'est jamais très loin, ici, elle est dans la jeunesse foisonnante et la sagesse juvénile quasi inexistante, dans la richesse et dans le désespoir, dans les murmures aux éclats de diamants et les rires en cascades. Elle est dans ce sourire beaucoup trop doux et dans ce regard qui jamais ne se durcit. L'absurdité est chez Alkyone et son visage de poupon qui de la pointe de sa cuillère vient recueillir une goutte de crème tout en conversant.
" Je suis désolée de ne pas avoir pu vous convier au palais plus tôt. Mais ces derniers jours ont été riches en obligations. " L'âme est cadavérique, l'âme est pourrie par tous les souvenirs qu'elle a vécu, par tous les hommes qu'elle a croisés, par toutes les bêtes qui l'ont l'acéré; qui ne désirent rien d'autre que de la voir tomber. Nul en ce bas monde ne peut être innocent. Rien en revanche, ne l'empêche d'être vengée.
Alors sourit ma reine, dans la richesse de ton palais, dans la délicatesse de ta toilette, sourit face à cette mer de diamant, ce pot de crème et cet amoncellement de pâtisserie traditionnelle." Comment allez vous très chère?" Rien n'était moins simple qu'une chasse aux sorcières.
Mais c'était un beau désordre, une merveilleuse folie, comme en raffolait tant cette jeunesse décadente de Paris, avec ces couleurs soigneusement tus et ces bris de rêves en feux d'artifices à tous les coins de rues. Pelle mêle, des costumes aux teintes azurés, des étoiles chatoyantes et des nuées de pétales en guise de jolis chapeaux. Personne ici ne semblait vraiment comprendre ce que le mot demi-mesure pouvait bien signifier. Trop n'était jamais assez. Toutes les excentricités, toutes les folies étaient permises, pourvu que tous recherchent la lumière. Elle pouvait émaner de tout, de tout être, de tout objet, inanimé, doté d'une âme. La lumière promet, la lumière brille, la lumière vous guide dans chacune de votre entreprise. Mais celle que recherchaient vraiment les membres de cette étrange société, c'était celle du ciel. L'absolu du divin. Les reflets les plus absurdes de la perfection elle même. Plus brillante que les autres, plus obsédante que toutes autre chose, de ces lumières qui vous piquent les yeux quand vous tentez de les fixer mais que vous êtes incapables de lâcher.
Cette fascination qu'elles exercent est propre à celle qui émane des femmes d'importances.
Et il appartenait à la couronne de choisir qui en foulerait le sol. Il n'y a que le reine qui soit amené à en décider, elle qui soit capable d'ainsi juger. Ici, nul n'oserait contester son autorité. Bien que la clarté de leur société ait été ternit par ces temps troublés, tous ses amusants représentants n'avaient qu'une seule idée, ne brûlaient que d'un seul désir, l'espoir battant à l'unisson, galvanisé par les maux de la belle qui de sa tour les observait. Pire, qui leur souriait. Cet être tout en nuances et tout en légèreté qui parfois semblait reluire comme une luciole au plus noir de la nuit, au plus profond de l'abîme, entre le Tartare et les grands fonds, à l'ouest et à l'est, et au nord comme au sud. Son regard appelait une confiance qui ne tardait à venir. Tout en elle semblait pétrit de bonté, pourrie jusqu'au tréfonds de son inepte naïveté. Elle ne pouvait pas mentir, elle ne pouvait pas se jouer de vous. Pas elle. Ce petit brin de femme était bien au dessus de tout ça, de toutes ces considérations humaines vaines, futiles et imbéciles que sont le mensonge, l'égoïsme et la cruauté. Si Alkyone était une reine à qui rien ne semblait pouvoir déplaire, nul sur la surface de cette terre semblait apte à en percer les mystères.
Livia Ortega ne tenait pas les rênes du pouvoir - elle était de ceux qu'on était surpris d'apercevoir ainsi convié, installée à la table de la royauté. Mais au fond, tout au fond, l'absurdité n'est jamais très loin, ici, elle est dans la jeunesse foisonnante et la sagesse juvénile quasi inexistante, dans la richesse et dans le désespoir, dans les murmures aux éclats de diamants et les rires en cascades. Elle est dans ce sourire beaucoup trop doux et dans ce regard qui jamais ne se durcit. L'absurdité est chez Alkyone et son visage de poupon qui de la pointe de sa cuillère vient recueillir une goutte de crème tout en conversant.
" Je suis désolée de ne pas avoir pu vous convier au palais plus tôt. Mais ces derniers jours ont été riches en obligations. " L'âme est cadavérique, l'âme est pourrie par tous les souvenirs qu'elle a vécu, par tous les hommes qu'elle a croisés, par toutes les bêtes qui l'ont l'acéré; qui ne désirent rien d'autre que de la voir tomber. Nul en ce bas monde ne peut être innocent. Rien en revanche, ne l'empêche d'être vengée.
Alors sourit ma reine, dans la richesse de ton palais, dans la délicatesse de ta toilette, sourit face à cette mer de diamant, ce pot de crème et cet amoncellement de pâtisserie traditionnelle." Comment allez vous très chère?" Rien n'était moins simple qu'une chasse aux sorcières.
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Livia Ortega
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Re: Make me into your perfect image ☁ Livia
Une vulgaire imitation trônant dans un salon somptueux, une pâle copie dans les fastes luxueuses d'une royauté prestigieuse, la divine ne se sentait pas à sa place, elle dénotait furieusement avec le cadre guindé du palais. Elle avait passé la nuit à travailler sa tenue, utilisant l'étoffe de deux robes ayant appartenu à sa mère pour confectionner une création unique, savoureux mélange entre élégance et simplicité. Si elle s'était montrée particulièrement satisfaite de son ouvrage, elle avait très vite déchanté en se retrouvant dans un tel cadre. Elle donnait le change, usant de son don pour alanguir les esprit de ceux qui la dévorait du regard. Une aura délicieuse et envoûtante enveloppait son être, dispensant la fragrance floral du Jasmin. Un sourire accrochée à ses lèvres maquillées, elle laisse ses orbes dorées se couler sur la Reine rouge. Elle est un symbole de pouvoir, tête couronnée, elle représente tout ce que la maudite désire obtenir. Et pourtant, pas une once de jalousie, car elle sait, du plus profond de ses entrailles, que cette Reine tombera un jour où l'autre. « Je suis désolée de ne pas avoir pu vous convier au palais plus tôt. Mais ces derniers jours ont été riches en obligations. » Un léger rire franchit le seuil de ses lèvres alors que d'un mouvement de la main, elle envoie valser les excuses de l'héritière Emery. Pourtant, dans le plus profond de ses entrailles, le monstre d’orgueil ronronnait de plaisir à l'idée qu'elle ait pu être invité en ses lieux et qu'elle aurait pu l'être, plus tôt encore, si la dame n'avait pas été aussi occupée . « Vous n'avez pas à être désolée, c'est déjà un honneur d'être votre invitée. » Elle bouge et se mouve, gracieuse et aérienne, elle en impose par sa présente, faute de ne pouvoir s'élever avec des bijoux et autres parures qui trahiraient son statut sociale. La nymphe joue la carte de la sophistication, sans fioriture, en toute simplicité. « Comment allez vous très chère? » Ses mains viennent lissés le tissus de sa robe alors que ses jambes se croisent. Elle hausse vaguement les épaules une moue malicieuse glissant sur ses traits de porcelaines. Ses doigts viennent alors se poser sur les accoudoirs, mettant en valeur l'unique bague qui trône à son doigts, symbole de ses récentes fiançailles avec Côme Le Bret. « Bien, les préparatifs de notre mariage prennent énormément de temps, cependant, j'ai la chance de ne pas avoir un royaume à gérer en plus de cela. » Un sourire entendu, un mensonge éhonté. « Et vous? »
Alkyone Emery
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Re: Make me into your perfect image ☁ Livia
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La lumière promet. La lumière brille. La lumière émet. Mais elle meurt sur vos épaules et au creux de vos reins. Tous y ont cru, pourtant, un jour. Tous l'ont pensé, sûrement, à leur tour. Tous ont cru pouvoir s'en emparer, se l'approprier comme un nouvel attrait à leur lignée. Il n'en est rien. Il n'en sera jamais rien. Monts et merveilles elle fera miroiter, de beaux reflets dans vos yeux viendront vite se mirer, mais la beauté sera bientôt pour vous l'apanage des désespérés. Elle n'est pas chose aisée à porter. Elle est une amie infidèle qui tend à dévoiler tous vos secrets. Elle les déforme, elle les distord, elle les torture pour leur faire dire tant d'horreurs qu'on se dit qu'ils auraient dû le soir rester cachés, à la lueur d'un songe d'été.
Si la lumière était le pouvoir que la demoiselle revêtait, il n'était pour l'Ortega qu'un fantasme de parade dont elle ne savait rien.
Alkyone, Alkyone. Adorable Alkyone, elle s'offre le luxe de la gourmandise.
Alkyone, Alkyone. Indomptable Alkyone, elle observe sa belle soeur et son air trop fière.
Alkyone, Alkyone. Qui toujours souriait, éternelle ritournelle de l'enfant soleil.
" Il est bien difficile de croire que les préparatifs de votre mariage vous affecte d'une quelconque manière. Vous avez l'air resplendissante. " Mais - car oui, il y avait un mais - un détail fâchait. Une rature - un dérapage. Livia tâchait. Elle n'allait pas, elle détonnait ; c'était un grésillement, un bourdonnement insistant. Ses épaules brisaient l'harmonie – elle n'allait pas avec. Elle était comme une drôle de curiosité et on ne savait quoi en penser – à quel désamour se vouer. Sa simplicité était une incongruité, grossière et malhabile dans un paysage tout ce qu'il y a de plus luxueux – des plus privilégiés. Livia n'était pas de celles qu'on s'attendait à croiser au détour d'un couloir ici, au château de Versailles. Surgir dans l'une de ses tenue d'apparat alors qu'on ne brûlait que de jouir du plaisir de la vue de ces femmes et du luxe qui les caractérisait. Car si la jeune femme était éblouissante de beauté - le reste jurait et l'élégance d'une posture ne pouvait lui dissimuler la pauvreté d'une tenue.
" Des journées chargées pour ma part je le crains. J'en suis même venue à manquer à mes autres devoirs." Alkyone, elle avait tout de cette oreille attentive, cette amie délicate dont les mots, les attentions, n'ont nul autre but que de vous faire sourire. " Confidence pour confidence mademoiselle Ortega." Alkyone était celle qui cultivait la proximité et apportait la joie. Qu'importe que cette dernière soit éphémère, bien trop légère pour prendre la courbe des bonheurs éternels. L'air se saturait d'un parfum de jasmin sans que la reine ne s'en offusque. Paris était théâtre d'artifices. Il ne restait qu'à savoir qui tromperait l'autre le plus vite. " Quand êtes vous tombez amoureuse du beau Côme? J'ai cru comprendre que votre histoire était digne des plus beaux romans d'amour."
Si la lumière était le pouvoir que la demoiselle revêtait, il n'était pour l'Ortega qu'un fantasme de parade dont elle ne savait rien.
Alkyone, Alkyone. Adorable Alkyone, elle s'offre le luxe de la gourmandise.
Alkyone, Alkyone. Indomptable Alkyone, elle observe sa belle soeur et son air trop fière.
Alkyone, Alkyone. Qui toujours souriait, éternelle ritournelle de l'enfant soleil.
" Il est bien difficile de croire que les préparatifs de votre mariage vous affecte d'une quelconque manière. Vous avez l'air resplendissante. " Mais - car oui, il y avait un mais - un détail fâchait. Une rature - un dérapage. Livia tâchait. Elle n'allait pas, elle détonnait ; c'était un grésillement, un bourdonnement insistant. Ses épaules brisaient l'harmonie – elle n'allait pas avec. Elle était comme une drôle de curiosité et on ne savait quoi en penser – à quel désamour se vouer. Sa simplicité était une incongruité, grossière et malhabile dans un paysage tout ce qu'il y a de plus luxueux – des plus privilégiés. Livia n'était pas de celles qu'on s'attendait à croiser au détour d'un couloir ici, au château de Versailles. Surgir dans l'une de ses tenue d'apparat alors qu'on ne brûlait que de jouir du plaisir de la vue de ces femmes et du luxe qui les caractérisait. Car si la jeune femme était éblouissante de beauté - le reste jurait et l'élégance d'une posture ne pouvait lui dissimuler la pauvreté d'une tenue.
" Des journées chargées pour ma part je le crains. J'en suis même venue à manquer à mes autres devoirs." Alkyone, elle avait tout de cette oreille attentive, cette amie délicate dont les mots, les attentions, n'ont nul autre but que de vous faire sourire. " Confidence pour confidence mademoiselle Ortega." Alkyone était celle qui cultivait la proximité et apportait la joie. Qu'importe que cette dernière soit éphémère, bien trop légère pour prendre la courbe des bonheurs éternels. L'air se saturait d'un parfum de jasmin sans que la reine ne s'en offusque. Paris était théâtre d'artifices. Il ne restait qu'à savoir qui tromperait l'autre le plus vite. " Quand êtes vous tombez amoureuse du beau Côme? J'ai cru comprendre que votre histoire était digne des plus beaux romans d'amour."
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Livia Ortega
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Re: Make me into your perfect image ☁ Livia
« Il est bien difficile de croire que les préparatifs de votre mariage vous affecte d'une quelconque manière. Vous avez l'air resplendissante. » Un sourire et des étoiles pleins les yeux, des artifices qu'elle distille avec aisance, reine des apparences des faux semblants, elle règne sur un bien triste royaume ou toute forme d'attachement n'est qu'illusoire. Elle se veut légère lorsque pèse sur son cœur le poids d'une solitude que nul ne saurait comprendre. « Il paraît que c'est l'effet de l'amour. » Qu'elle prononce dans un murmure, bien consciente que cette place gagnée est bien loin des convenances exigées par les hautes sphère, mais elle savait tout autant que ce risque là pouvait la propulser dans ce cercle restreint qu'était la noblesse. Ironie, douce ironie. Comme si Livia savait quoi que ce soit de l'amour, elle qui avait fermé son cœur pour nourrir ses ambitions. « Des journées chargées pour ma part je le crains. J'en suis même venue à manquer à mes autres devoirs. » Le menton qui se hoche, accueillant les propos de la reine sanglante. Elle ne doute pas de son habilité à gérer les affaires de la Dame rouge, non, elle ne fera certainement pas l'erreur de sous-estimée cette tête couronnée, que du contraire. C'est bien plus profond qu'une divergence d'option vis à vis du pouvoir établi, c'est une revanche, sur le monde et la vie elle-même, qui avait relégué la famille Ortega au second plan, les avait condamnée à la misère « Je suis certaine que vous faites ce qu'il faut. » Elle ne fait pas de vague, Livia, elle n'a que trop peu d'intérêt à le faire. Elle agit sur d'autres tableau, bien plus perfide qu'une attaque frontale. « Confidence pour confidence mademoiselle Ortega. » Le cœur en alerte, elle ne montre rien de cette appréhension qui lui ronge les entrailles d'une inquiétude grotesque. « Quand êtes vous tombez amoureuse du beau Côme? J'ai cru comprendre que votre histoire était digne des plus beaux romans d'amour. » Un rire qui se veut léger franchit le seuil de ses lèvres alors qu'elle secoue son minois à la négative. Ses mains viennent se croiser et se poser contre ses genoux, sans regard lui, reste ancrer sur la divine reine. « Sans les rebondissements dramatiques, du moins je l'espère. Je crois que je suis tombée amoureuse à l'instant où nos regards se sont croisés. Il dégageait quelques choses de différent des autres... Comme s'il me regardait réellement. » Elle s'inspire de son vécu, comme toujours, une part de vérité teinte ses propos. Mais était-elle réellement en train de parler de Côme? Rien n'était moins sûre.
Alkyone Emery
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Re: Make me into your perfect image ☁ Livia
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Elle en avait tant entendu sur Livia Ortega et en savait si peu tout à la fois. Mais elle savait que la belle n'aurait pas dû être là - qu'elle aurait dû être ailleurs, n'importe où, n'importe quand mais pas là, pas à cette place privilégiée. Qu'elle profanait, consciemment ou non. Elle n'était pas désirée dans cet endroit. Pas par tous en tout cas. Elle qui aujourd'hui avait prise la place de Weda. Alors oui, sans doute qu'elle n'aurait pas dû être là – briser cette quiétude en foulant les nuages. Elle n'aurait pas du oser convoiter les sphères étriqués des cercles de la royauté, et prendre ses aises à une place qui ne lui était pas destiné. Elle était ici comme chez elle pourtant. Livia qui exhibait sa bague avec fierté. Qui de sa magie semblait vouloir vous intoxiquer.
" Votre confiance me flatte. " Au fond, tout au fond, la reine lui accordait le temps d'une tasse de café. Une fois sa boisson achevée, elle disparaîtrait. L'accord semblait honnête, une poignet de minutes pour se forger une opinion sur sa personne et la place qu'elle lui accorderait. Ses doigts s'enroulèrent autour de la anse de porcelaine. Confidence pour confidence... La reine porta le récipient à ses lèvres, ses grands yeux clairs pétillants comme tout autant de promesse. Et à l'entente de son histoire, un sourire flamba sur sa bouche. Adorable. Son récit l'était, parabole romanesque où le noble charmait sa belle. Aurait-elle imaginé Côme entiché d'une femme telle que Livia? Ne s'était-elle pas faite coutumière d'une image un peu plus douce, un peu plus tendre d'un coeur qu'elle avait cru encore à prendre? Alkyone. Elle laissa sa langue glisser sur le tendre de sa chair, recueillir le nuage duveteux qui était venu en tâcher le rouge à lèvre.
" Un amour qui né d'un simple regard. C'est quelque chose de rare que vous devriez chérir pour le restant de votre vie." Le sérieux avec lequel cette phrase avait été prononcé, sans aucun sarcasme ni aucune ironie, simple conseil délivré sans arrière pensée, aurait dû souligner la légèreté de leur échange. Simple entrevu entre deux femmes rattachées à un point d'influence. " Avez vous pensé à l'après? "
Alkyone.
Mais il n'y avait rien de simple dans un conciliabule de femme chuchotant sur leurs vécus. Un sourire à vous, un sourire à elle. Elle continue comme une machine à sous. Votre présence paye son bonheur éphémère, et si elle ne s'attarde pas à se demander comment sera hier c'est parce que seul lui importe comment sera fait demain. Elle est jolie et douce, elle est ça. Elle est par ci, elle est par là, elle s'occupe de tout, de rien. Pourtant de son coeur aliéné brille une petite lumière, une flamme. Une flamme dévorante qui l'autorise parfois, rarement, à être un peu plus que cela. " Que comptez vous faire pour Paris une fois votre union célébré? "
" Votre confiance me flatte. " Au fond, tout au fond, la reine lui accordait le temps d'une tasse de café. Une fois sa boisson achevée, elle disparaîtrait. L'accord semblait honnête, une poignet de minutes pour se forger une opinion sur sa personne et la place qu'elle lui accorderait. Ses doigts s'enroulèrent autour de la anse de porcelaine. Confidence pour confidence... La reine porta le récipient à ses lèvres, ses grands yeux clairs pétillants comme tout autant de promesse. Et à l'entente de son histoire, un sourire flamba sur sa bouche. Adorable. Son récit l'était, parabole romanesque où le noble charmait sa belle. Aurait-elle imaginé Côme entiché d'une femme telle que Livia? Ne s'était-elle pas faite coutumière d'une image un peu plus douce, un peu plus tendre d'un coeur qu'elle avait cru encore à prendre? Alkyone. Elle laissa sa langue glisser sur le tendre de sa chair, recueillir le nuage duveteux qui était venu en tâcher le rouge à lèvre.
" Un amour qui né d'un simple regard. C'est quelque chose de rare que vous devriez chérir pour le restant de votre vie." Le sérieux avec lequel cette phrase avait été prononcé, sans aucun sarcasme ni aucune ironie, simple conseil délivré sans arrière pensée, aurait dû souligner la légèreté de leur échange. Simple entrevu entre deux femmes rattachées à un point d'influence. " Avez vous pensé à l'après? "
Alkyone.
Mais il n'y avait rien de simple dans un conciliabule de femme chuchotant sur leurs vécus. Un sourire à vous, un sourire à elle. Elle continue comme une machine à sous. Votre présence paye son bonheur éphémère, et si elle ne s'attarde pas à se demander comment sera hier c'est parce que seul lui importe comment sera fait demain. Elle est jolie et douce, elle est ça. Elle est par ci, elle est par là, elle s'occupe de tout, de rien. Pourtant de son coeur aliéné brille une petite lumière, une flamme. Une flamme dévorante qui l'autorise parfois, rarement, à être un peu plus que cela. " Que comptez vous faire pour Paris une fois votre union célébré? "
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Livia Ortega
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Re: Make me into your perfect image ☁ Livia
« Votre confiance me flatte. » La créature doute du réel intérêt de la Reine pour ses opinions, mais elle ne s'en formalise pas, non, car elle même arrondissait les angles. Elle ne cherchait pas réellement à satisfaire la règle, non, mais à s'imposer pour ce qu'elle était, pour s'élever et ne pas être qu'une vulgaire croqueuse de diamant qui s'était accroché au cou d'un noble. Oh elle était opportuniste, mais elle savait pertinemment que nul ne se doutait des ambitions furieuses qu'elle nourrissait, non, il la jugeait futile, désireuse de s'élever dans cette société, sans entrevoir l'étendue du pouvoir qu'elle était désireuse d'obtenir. Elle se penche pour prendre sa tasse par la hanse, geste guindé qu'elle jugeait absurde, préférant largement se blottir dans un fauteuil, la tasse ancrée entre ses mains pour en savourer pleinement la chaleur. Mais les haute sphère pouvait elle seulement connaître se genre de plaisir, coincée dans les carcans dorées et la bienséance. Elle pose ses lèvres contre la porcelaine pour en boire une gorgée, laissant le liquide brûlant caresser ses papille et fondre dans son gosier. Elle écoute, presque docile, elle patiente, elle attend l'instant où elle pourra prouver sa valeur et faire taire les appréhensions qu'elle peut lire. Elle y est habituée, mais elle donne le change, habile, elle sait comment y faire. « Avez vous pensé à l'après? » Il était là, cet instant, précieux instant. Elle joue les ingénue, aussi un sourcil interrogatif alors qu'elle prend une nouvelle gorgée de la mixture délicieuse qui leur était servie. « Que comptez vous faire pour Paris une fois votre union célébré? » Les lèvres se pincent, la langue vient passer délicatement contre ses lippes pour y cueillir un peu de saveur. Elle prend le temps de reposée la tasse, soigneuse, précautionneusement, une lenteur qui s'apparente à de la langueur, elle la tient en haleine. « Mon mariage ne change rien à mes projets. » Elle marque une pause, ses prunelles ambrées venant s'ancrer dans les orbes royales. « Mon deuxième ouvrage est en cours d'écriture et il ne sera pas le dernier. Je compte bien laissé ma marque dans le domaine de la sociologie. Mon mariage est la concrétisation de notre amour, c'est un aspect personnel de ma vie qui n'interagit nullement avec mes aspirations professionnelles. » Un sourire qui vient fendre ses lèvres. Le mensonge teinté de vérité, à moins que ce soit la vérité qui soit occultée par quelques mensonges. Elles mêlent savamment les deux, pour rendre son histoire plus réelle. Elle laisse entrevoir son ambition, sans pour autant en montrer les tenants et les aboutissants. Il y a plus, tellement plus, mais elle en montre déjà bien assez.
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Re: Make me into your perfect image ☁ Livia
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Livia, elle avait l'ambition incrustée à même la courbe de ses lèvres.
Les yeux verts pour naitre au plus tendre du printemps. Les boucles brunes pour mourir dans les bras du couchant. Alkyone n'avait pas en horreur l'ambition. Elle avait appris qu'il s'agissait d'une qualité essentielle à tous ceux qui souhaitaient s'élever socialement. L'ambition chez la reine prenait une toute autre saveur. Elle aurait pu vous le souffler au creux de l'oreille, à voix basse, pas plus fort qu'un murmure, de crainte que le vent ne l'espionne, ou que le soleil ne l'entende. A mêler ses boucles brunes au désordre de sa chevelure - de ses lèvres qui effleure votre chair sans jamais la toucher, qui partage avec vous le plus odieux de ses secrets. Une seconde. Le temps de la goûté de la saveur acidulé de son aspect le plus humain - sa vulnérabilité. Tout ce qu'elle enterrait sous la frivolité d'un sourire - la légèreté d'un nouveau rire.
" Je ne doutais pas que vous poursuiviez vos ambitions professionnels. " Alkyone, elle brillait par la force de ses silences. Elle qui avait l'habitude de vivre la tête sous l'eau, à vivre l'air de rien, en regardant les bulles éclatés à la surface. Elle n'était pas assez naïve pour s'attacher aux jolies façade. Elle n'était pas assez indulgente pour en attendre moins que l'excellence. Livia était la femme qui avait remplacé sa douce Weda dans la vie de Côme, elle se devait d'être une femme exceptionnelle, renversante de charisme, étourdissante d'intelligence et de répartie. Elle devait être ce qu'elle ne pourrait jamais atteindre très certainement. Toutes les folies du divin concentré en un seul être. Une pièce maîtresse venue à elle seule embraser les mortelles.
" J'entendais simplement quelque chose d'un brin plus... philanthropique." Elle vient tapoter sa joue de la pointe de son index, la mine navrée, comme si elle craignait sincèrement son possible manque de clarté. " Je ne doute pas que vos travaux soient d'un apport inestimable à notre branche académique, mais je pensais qu'avec votre nouvelle position vous pourriez avoir l'ambition de diversifier votre champ d'activité. " Car à Paris, trop n'était jamais assez. Surtout pas aux yeux de sa majesté et du palmarès d'activités qui l'avait toujours accompagné.
Elle ne voulait pas voir la Livia que tous apercevaient déjà. La fiancée idéale ou le professeur respectable. Elle ne brûlait pas de découvrir l'ennuie d'une jolie façade ou la légèreté d'un conte. Alkyone, elle voulait quelque chose de plus. La brûlure d'une épice. L'insignifiance d'un signe distinctif. " N4y a-t-il rien qui vous tienne à coeur? ? "
Les yeux verts pour naitre au plus tendre du printemps. Les boucles brunes pour mourir dans les bras du couchant. Alkyone n'avait pas en horreur l'ambition. Elle avait appris qu'il s'agissait d'une qualité essentielle à tous ceux qui souhaitaient s'élever socialement. L'ambition chez la reine prenait une toute autre saveur. Elle aurait pu vous le souffler au creux de l'oreille, à voix basse, pas plus fort qu'un murmure, de crainte que le vent ne l'espionne, ou que le soleil ne l'entende. A mêler ses boucles brunes au désordre de sa chevelure - de ses lèvres qui effleure votre chair sans jamais la toucher, qui partage avec vous le plus odieux de ses secrets. Une seconde. Le temps de la goûté de la saveur acidulé de son aspect le plus humain - sa vulnérabilité. Tout ce qu'elle enterrait sous la frivolité d'un sourire - la légèreté d'un nouveau rire.
" Je ne doutais pas que vous poursuiviez vos ambitions professionnels. " Alkyone, elle brillait par la force de ses silences. Elle qui avait l'habitude de vivre la tête sous l'eau, à vivre l'air de rien, en regardant les bulles éclatés à la surface. Elle n'était pas assez naïve pour s'attacher aux jolies façade. Elle n'était pas assez indulgente pour en attendre moins que l'excellence. Livia était la femme qui avait remplacé sa douce Weda dans la vie de Côme, elle se devait d'être une femme exceptionnelle, renversante de charisme, étourdissante d'intelligence et de répartie. Elle devait être ce qu'elle ne pourrait jamais atteindre très certainement. Toutes les folies du divin concentré en un seul être. Une pièce maîtresse venue à elle seule embraser les mortelles.
" J'entendais simplement quelque chose d'un brin plus... philanthropique." Elle vient tapoter sa joue de la pointe de son index, la mine navrée, comme si elle craignait sincèrement son possible manque de clarté. " Je ne doute pas que vos travaux soient d'un apport inestimable à notre branche académique, mais je pensais qu'avec votre nouvelle position vous pourriez avoir l'ambition de diversifier votre champ d'activité. " Car à Paris, trop n'était jamais assez. Surtout pas aux yeux de sa majesté et du palmarès d'activités qui l'avait toujours accompagné.
Elle ne voulait pas voir la Livia que tous apercevaient déjà. La fiancée idéale ou le professeur respectable. Elle ne brûlait pas de découvrir l'ennuie d'une jolie façade ou la légèreté d'un conte. Alkyone, elle voulait quelque chose de plus. La brûlure d'une épice. L'insignifiance d'un signe distinctif. " N4y a-t-il rien qui vous tienne à coeur? ? "
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Livia Ortega
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Re: Make me into your perfect image ☁ Livia
« Je ne doutais pas que vous poursuiviez vos ambitions professionnels. » Les mots claquaient contre la langue de la reine, passait le seuil de ses lèvres pour éclater dans la pièce et venir se briser sur l'ego de l'Ortega. Impétueuse toisait cette môme aux allures de femme, qui, sous le couvert de la couronne sanglante n'avait finalement plus rien de royale. Elle écoutait, calme et patiente, sans laisser transparaître une seule seconde l'agacement que lui inspirait la créature. Elle finissait par reposer son thé, portant son attention toute entière sur cette reine sans saveur qui, gonflée a priori, lui renvoyait une image bien peu glorieuse. « J'entendais simplement quelque chose d'un brin plus... philanthropique » Ironie, douce ironie qui se fracasse dans les propos de la grande Dame, sans qu'elle ne se doute une seule seconde de sa bêtise. Elle observe, la misérable petite bourgeoise, elle observe cette gamine née avec une cuillère dorée dans la bouche, lui donner la leçon, lui apprendre la charité. Elle ne dit rien, pourtant, non, elle attend son heure. « Je ne doute pas que vos travaux soient d'un apport inestimable à notre branche académique, mais je pensais qu'avec votre nouvelle position vous pourriez avoir l'ambition de diversifier votre champ d'activité. » Chaque mot résonnait en elle comme une injure et l’irrésistible envie de lui arrachée la couronne ensanglantée pour se l'appropriée. Foutue Reine, à peine conscience des absurdité qu'elle distillait dans l'oisiveté de son château. Livia n'avait jamais autant désirée voir la monarchie crevée qu'à cet instant. « N'y a-t-il rien qui vous tienne à cœur? » Encore fallait-il que la monstrueuse ait un cœur. Le sourire persiste sur les lèvres de la vulgaire petite chose que l'on avait saigner invitée à la courre... Mais dans ses iris dansaient une lueur nouvelle, teintée de malice. « La philanthropie. C'est un bien joli mot. De la charité, voir rien de plus que de la pitié que les grands de ce monde use pour prétendre être proche du peuple et se donner bonne conscience. » Elle osait, la créature, de toute façon, l'héritière avait déjà montré qu'elle ne la jugeait pas digne d'intérêt. Que risquait-elle, de toute façon? « J'ai accepté votre invitation avec une certaine curiosité, je m'attendais à tout sauf un interrogatoire corsée. Alors juste pour être complètement sincère, je n'ai jamais eu besoin de votre approbation. » La voix est calme et posée, pas un mot au dessus de l'autre. Elle demeure droite, fière, elle ne perd pas la face, non, surtout pas devant ceux qui voudrait la voir s’effondrer. « Mon métier me tient à cœur. Et si vous pensez que mes travaux ne servent qu'à une branche académique, je crains que vous n'ayez pas compris grand chose à la sociologie. »
Alkyone Emery
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Re: Make me into your perfect image ☁ Livia
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of everything divine at once. Her nectar tastes like poison but you keep drinking. @R.Meisel
Alkyone, Alkyone, elle avait toujours eu le coeur gonflé d'espoir. Elle reposa sa tasse sur sa la coupelle de porcelaine, laissant son interlocutrice s'épancher avec cette aisance suffisante qui semblait avoir forgé son être. Elle n'avait pas été certaine de l'image qu'elle aurait dû s'en faire, mais elle était Alkyone, et un gai pinson comme elle ne m'était guère de temps à approfondir les dilemmes - juste à les résoudre avec des rires. Mademoiselle avait vu tout ce qu'elle avait besoin de voir. Il y avait une trace de pitié à vraie dire, une trace de sollicitude des plus vives, voir le déplaisir chez autrui ne lui apportait ni plaisir ni fureur, non rien. Un vide. Juste une vague sorte de regret issue à cette habitude qu'elle s'était tissé à vivre au travers de l'amour des personnes qu'elle avait pu un jour croiser. La reine observait calmement celle qui semblait s'agiter, qui lentement laissait pointer les prémisses de sa contrariété.
" Ma chère, je ne souhaitais rien d'autre que m'intéresser à vos projets et à apprendre à vous connaitre. " Oui, Alkyone, elle irradiait de toute la gloire de sa naissance - mais il n'y avait jamais rien eu d'agressif dans la chaleur qu'elle renvoyait. Il n'y avait pas de brûlure, il n'y avait pas de dégâts, ou de suffocations ostentatoire, comme semblait en brûler toutes ces dames qui arpentaient ses couloirs. Il y avait quelque chose de clair et de cristallin, de doux comme une corolle, léger comme un pétale, tendre comme un fil de soie – il y avait quelque chose d'ingénue dans cette tendresse qu'elle exprimait.
Elle avait l'attention volatile qui se détachait déjà de la conversation.
Elle avait le sourire d'une reine et sa voix de joie – alors, elle le savait, il y avait quelque chose chez elle qui l'agacerait.
Un droit de passage dû à son rang qu'elle pourrait rêver sans jamais l'incarner.
" Mais je comprend que nous ne puissions pas toutes nous diversifier et que changer de statut ne vous donne pas nécessairement le désir de faire plus que vous soucier de vos plaisirs égoïste." L'étonnement de l'enfant choisit, qui presque déçue contemplait la nouvelle venue. " Croyez bien que je suis navrée que mon intérêt ait pu vous heurter et que je n'avais nullement l'intention de dénigrer vos travaux. " Elle n'était après tout, qu'un peu plus que ce qu'on lui avait décrit, qu'un peu moins de ce qu'elle aurait pu espéré. Livia, qui finalement n'avait fait que s'enfoncer dans le cliché qu'on lui avait grossièrement dépeint. Mais qui sans doute n'était que ça peut être au yeux de la reine - un incongru trait de grossièreté.
Et la reine se redresse, abandonnant son siège non sans un dernier regard vers son invité, son visage se parant d'un dernier sourire policé. " Notre rencontre fut... fort originale. Je ne voudrais pas faire passer mon hospitalité pour de la pitié donc vous êtes libre de quitter le palais quand vous le désirerez. " Il était surprenant de tout ce qu'il pouvait survenir le temps d'une tasse de café. C'est tout du moins ce que la reine songeait en abandonnant la pièce et son parfum de jasmin, qui d'un simple regard, pouvait ouvrir une visite ou l'écourter sans se soucier de devoir ou non le justifier.
" Ma chère, je ne souhaitais rien d'autre que m'intéresser à vos projets et à apprendre à vous connaitre. " Oui, Alkyone, elle irradiait de toute la gloire de sa naissance - mais il n'y avait jamais rien eu d'agressif dans la chaleur qu'elle renvoyait. Il n'y avait pas de brûlure, il n'y avait pas de dégâts, ou de suffocations ostentatoire, comme semblait en brûler toutes ces dames qui arpentaient ses couloirs. Il y avait quelque chose de clair et de cristallin, de doux comme une corolle, léger comme un pétale, tendre comme un fil de soie – il y avait quelque chose d'ingénue dans cette tendresse qu'elle exprimait.
Elle avait l'attention volatile qui se détachait déjà de la conversation.
Elle avait le sourire d'une reine et sa voix de joie – alors, elle le savait, il y avait quelque chose chez elle qui l'agacerait.
Un droit de passage dû à son rang qu'elle pourrait rêver sans jamais l'incarner.
" Mais je comprend que nous ne puissions pas toutes nous diversifier et que changer de statut ne vous donne pas nécessairement le désir de faire plus que vous soucier de vos plaisirs égoïste." L'étonnement de l'enfant choisit, qui presque déçue contemplait la nouvelle venue. " Croyez bien que je suis navrée que mon intérêt ait pu vous heurter et que je n'avais nullement l'intention de dénigrer vos travaux. " Elle n'était après tout, qu'un peu plus que ce qu'on lui avait décrit, qu'un peu moins de ce qu'elle aurait pu espéré. Livia, qui finalement n'avait fait que s'enfoncer dans le cliché qu'on lui avait grossièrement dépeint. Mais qui sans doute n'était que ça peut être au yeux de la reine - un incongru trait de grossièreté.
Et la reine se redresse, abandonnant son siège non sans un dernier regard vers son invité, son visage se parant d'un dernier sourire policé. " Notre rencontre fut... fort originale. Je ne voudrais pas faire passer mon hospitalité pour de la pitié donc vous êtes libre de quitter le palais quand vous le désirerez. " Il était surprenant de tout ce qu'il pouvait survenir le temps d'une tasse de café. C'est tout du moins ce que la reine songeait en abandonnant la pièce et son parfum de jasmin, qui d'un simple regard, pouvait ouvrir une visite ou l'écourter sans se soucier de devoir ou non le justifier.
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Livia Ortega
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Re: Make me into your perfect image ☁ Livia
« Ma chère, je ne souhaitais rien d'autre que m'intéresser à vos projets et à apprendre à vous connaître. » La Nymphe toise la somptueuse qui ne lui inspire plus le moindre respect. Ses mots ne valent plus grand chose, ce ne sont que des vulgaires mots qui ne peuvent plus réellement l’atteindre. Elle lui est indifférente à cette Reine, qui embrase une sombre destinée, précipitant la chute d’une dynastie qui n’avait encore jamais été détrônée. Elle la toise, cette foutue môme glorifiée d’une couronne, persuadée que la puissance de sa famille n’aurait pas de fin, alors que le peuple gronde d’une colère sourde que les grands sont incapables d’entendre. Spectatrice, elle se délectera de cette chute inévitable, dans un sourire hautain, elle se désintéresser de cette reine déchue qui, dans une autre vue, l’avait jugée sans même la connaître, aveuglée par les privilèges de sa position. « Mais je comprend que nous ne puissions pas toutes nous diversifier et que changer de statut ne vous donne pas nécessairement le désir de faire plus que vous soucier de vos plaisirs égoïste. » Elle ne fait plus que sourire, car elle ne comprend que trop bien que la Dame Rouge ne peut voir, pas plus qu’elle ne peut comprendre, elle se vautre dans le luxe de sa condition, sans même se douter qu’au delà de sa prison dorée, le peuple crève. Elle se conforte dans l’opulence de ce château, mais elle ne sait pas, elle ne saura jamais, parce qu’elle ne vit pas dans le même monde que ceux d’en bas. Elle se croit supérieur, persuadée de donner pour autrui, de servir son peuple, alors qu’elle ne fait que sauver les apparences. «Croyez bien que je suis navrée que mon intérêt ait pu vous heurter et que je n'avais nullement l'intention de dénigrer vos travaux. » Et pourtant, l’héritière s’était détournée d’une future alliée qui aurait pu lui être précieuse, alors que son royaume vol en éclat, fragmentée par une magie nouvelle et inconnue… Ces phénomènes que la sociologue avait mis au centre de ses travaux. Elle n’en était que plus désireuse à poursuivre son oeuvre, se gausser de l’absence d’intérêt de cette reine pour un sujet aussi important pour le peuple de ce Paris Rouge. « Notre rencontre fut... fort originale. Je ne voudrais pas faire passer mon hospitalité pour de la pitié donc vous êtes libre de quitter le palais quand vous le désirerez.» Elle se lève déjà la maudite, elle ne demande pas son reste, ne comprenant que trop bien qu’elle n’était plus la bienvenue dans l’antre de la Reine… Mais pour combien de temps encore? Car l’Orterga était une fille du peuple, dissimulé dans les rangs de la bourgeoisie, elle savait ce qui se soufflait dans leur rang, elle connaissait les battements de cœurs désabusés de ceux qui n’était plus satisfait de cette façon archaïque de gouverner. Elle savait que le statut de la jeune Reine était menacé par la révolte sourde qui grondait dans les cœurs, elle savait qu’elle n’aurait qu’à souffler sur les braises pour allumer l’incendie qui éliminerait de l’équation. Elle s’incline, polie, courtoise, une infime dose de respect. « Merci pour votre franchise, je pense que je retrouverais aisément la sortie. » Qu’elle susurre en quittant les lieux. Ses pas claquent délicieusement, martèlement l’appelle de la résistance, l’envie irrépressible de voir l’Emery sombrer.
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Re: Make me into your perfect image ☁ Livia
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