Alkyone Emery
i'm an enhanced being
i live for the power i create
who will care for the adult we’ve become? ☁ Weda
I am
a heart
tortured by Grace, a body waiting to be unleashed. @R.Meisel
Le château semblait parfois gémir sous le poids de leurs secrets.
Au plus noir de la nuit, lorsque l'effervescence mondaine s'affaissait, tirait sa révérence pour céder ses attraits à la discrétion lunaire. Bien que la bâtisse n'en soit pas coutumière, bien qu'elle ait été rendue célèbre pour son faste et ses interminables fêtes. Il avait toujours été dans leurs intérêts de feindre l'entente parfaite avec leurs paires, pour les autres comme pour eux même. Les Emery n'étaient guère familiers en matière de réclusion sociale. Ils détenaient les rênes du pouvoir depuis si longtemps qu'elle s'en était usée à en citer les successions, et si leur pérennité devait passé par la superficialité d'une apparente popularité, qu'il en soit ainsi. Elle avait appris à l'aimer Alkyone, cette chaleur factice engendrée par la masse, perpétrée par la foule. Une bande de vague inconnus qui n'en avaient souvent rien à faire, de ses moments de faiblesse. Elle les préférait même à tout autre, de peur que certaines choses soient juste affichées sur son front. Que la situation lui échappe, que son image ne se fane.
Les idées qui lui trottaient en tête étaient toutes à gerber, rien à faire pour s'en dégager. Elles amenaient avec les vents inconstants des marées infernales, soulevaient son estomac, rendaient l'air de chaque pièce, de chaque couloir, totalement irrespirable. Elles étaient pires, une fois seule, elles dansaient entre ses neurones quand elle n'avait rien d'autre à penser. Elles lui posaient des questions le soir, demandant qui elle était encore. Si elle n'était qu'une grande reine, une petite princesse, une pauvre conne en manque d'amour ou une tarée empreinte d'une colère sous-jacente. Si elle était réellement appréciée, si elle en avait réellement quelque chose à faire dans le fond. Ou si tout cela n'était qu'une maigre compensation face à une existence qui se vidait de tout son sens, perdait fatalement l'essence de sa substance. Si elle finirait sa vie seule – ridiculement entourée sans que personne puisse voir à quel point elle étouffait. Si elle était tout à fait stoïque et indépendante, ou qu'une abrutie influençable ayant eu de la chance. Putain. Il y avait des milliers d'injures dans sa tête, jamais une sur ses lèvres, qu'est-ce qu'elle devait y penser. De l'Alkyone qu'elle avait été, celle qu'elle incarnait et la reine qu'elle deviendrait.
" Weda? " Mais elle n'en pouvait plus Alkyone, des fantômes dans les couloirs et des monstres prêt à sortir de son placard. Alors ses pas étaient venus s'égarer vers la porte de Weda, comme l'enfant qu'elle avait su être autrefois, deux tasses de chocolat coincées entre ses doigts. Un murmure qui reste suspend, qui ne trouve l'écho d'aucune réponse. Elle ne s'en offusque pas, joue de son code pour ouvrir la porte de la demoiselle avec l'idée de lui laisser la tasse encore fumante avant de regagner ses appartements.
Toutefois, c'est la stupeur qui vint la saisir lorsque son regard croise celui de sa cousine. C'est l'horreur qui vint la glacer alors que la scène prend toute son ampleur, qu'elle devine sans mal le bouleversement qui l'habilite mais surtout la vacuité de son regard.
" Par la Mère Weda !" Pourtant il n'y a qu'un murmure qui lui échappe alors qu'elle s'avance à ses côtés. Abandonne les tasse sur la table de chevet avant de poser une main sur son front trempé.
Au plus noir de la nuit, lorsque l'effervescence mondaine s'affaissait, tirait sa révérence pour céder ses attraits à la discrétion lunaire. Bien que la bâtisse n'en soit pas coutumière, bien qu'elle ait été rendue célèbre pour son faste et ses interminables fêtes. Il avait toujours été dans leurs intérêts de feindre l'entente parfaite avec leurs paires, pour les autres comme pour eux même. Les Emery n'étaient guère familiers en matière de réclusion sociale. Ils détenaient les rênes du pouvoir depuis si longtemps qu'elle s'en était usée à en citer les successions, et si leur pérennité devait passé par la superficialité d'une apparente popularité, qu'il en soit ainsi. Elle avait appris à l'aimer Alkyone, cette chaleur factice engendrée par la masse, perpétrée par la foule. Une bande de vague inconnus qui n'en avaient souvent rien à faire, de ses moments de faiblesse. Elle les préférait même à tout autre, de peur que certaines choses soient juste affichées sur son front. Que la situation lui échappe, que son image ne se fane.
Les idées qui lui trottaient en tête étaient toutes à gerber, rien à faire pour s'en dégager. Elles amenaient avec les vents inconstants des marées infernales, soulevaient son estomac, rendaient l'air de chaque pièce, de chaque couloir, totalement irrespirable. Elles étaient pires, une fois seule, elles dansaient entre ses neurones quand elle n'avait rien d'autre à penser. Elles lui posaient des questions le soir, demandant qui elle était encore. Si elle n'était qu'une grande reine, une petite princesse, une pauvre conne en manque d'amour ou une tarée empreinte d'une colère sous-jacente. Si elle était réellement appréciée, si elle en avait réellement quelque chose à faire dans le fond. Ou si tout cela n'était qu'une maigre compensation face à une existence qui se vidait de tout son sens, perdait fatalement l'essence de sa substance. Si elle finirait sa vie seule – ridiculement entourée sans que personne puisse voir à quel point elle étouffait. Si elle était tout à fait stoïque et indépendante, ou qu'une abrutie influençable ayant eu de la chance. Putain. Il y avait des milliers d'injures dans sa tête, jamais une sur ses lèvres, qu'est-ce qu'elle devait y penser. De l'Alkyone qu'elle avait été, celle qu'elle incarnait et la reine qu'elle deviendrait.
" Weda? " Mais elle n'en pouvait plus Alkyone, des fantômes dans les couloirs et des monstres prêt à sortir de son placard. Alors ses pas étaient venus s'égarer vers la porte de Weda, comme l'enfant qu'elle avait su être autrefois, deux tasses de chocolat coincées entre ses doigts. Un murmure qui reste suspend, qui ne trouve l'écho d'aucune réponse. Elle ne s'en offusque pas, joue de son code pour ouvrir la porte de la demoiselle avec l'idée de lui laisser la tasse encore fumante avant de regagner ses appartements.
Toutefois, c'est la stupeur qui vint la saisir lorsque son regard croise celui de sa cousine. C'est l'horreur qui vint la glacer alors que la scène prend toute son ampleur, qu'elle devine sans mal le bouleversement qui l'habilite mais surtout la vacuité de son regard.
" Par la Mère Weda !" Pourtant il n'y a qu'un murmure qui lui échappe alors qu'elle s'avance à ses côtés. Abandonne les tasse sur la table de chevet avant de poser une main sur son front trempé.
@MADE BY ice and fire.
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