Vanance Le Bret
i'm an enhanced being
i live for the power i create
alkyone □ monarchies.
Alkyone Emery
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Re: alkyone □ monarchies.
she is
the collection
of everything divine at once. Her nectar tastes like poison but you keep drinking. @R.Meisel
Alkyone avait vingt quatre ans, et on la louait déjà du titre de majesté.
Sa majesté avait plus de facettes qu'un pierre précieuse. Nombreux sont ceux qui se contentent de juger son comportement soigneusement lissé et de faible intensité, mais il semblait y avoir tellement plus. Elle souhaitait qu'il y ait bien plus. Que ce soit les différents niveaux de lecture qu'elle ait à offrir qui bâtisse les colonnes de son intérêt. Et qui, par la force des choses, adoucissent ses lubies. Alkyone est bonne, Alkyone est la monarque au coeur tendre mais cette douce reine ne se promène pas avec une cible au milieu du front. Elle savait être la dirigeante, l'amie et l'amante. Contrairement à ce qu'on le dépeignait, il y avait plus que le vide pour battre au creux de sa poitrine. Ce vide, elle le remplissait de leurs affection. C'était comme un remède à elle même, un besoin vitale esquissé sur la courbe des cils de la demoiselle. Le monde était un besoin. Une bouteille d'oxygène. Sans le monde, sans la foule et ses passions, Paris et son ineffable admiration - elle finirait par couler. Il n'y aurait plus qu'à la regarder sombrer, privée de son air, s'abîmer peu à peu dans les profondeurs alors que les dernières bulles crèvent dans son oesophage, s'échappent finalement et ne laissent que l'étouffant, monstrueux néant.
J'ai besoin d'air.
" Tout dépend celui qui se présente à elle. Est-ce Vanance ou messire Le Bret? "
Néanmoins, s'avançant avec cette légère raideur dans ses gestes, douce et résiduelle amertume de ces relations étiolés au fil des années, sa seule conclusion fut que sa chute ne pouvait survenir aussi prématurément. Qu'il y avait trop de chose à faire pour semer les graines de son trépas sous l'errance de ses pas. Alors même qu'elle s'installait sur le fauteuil face au jeune homme, petit étoile qui parfois semblait avoir troqué sa flamme, Alkyone se le demandait elle même qui de la reine ou de l'amie faisait face au cadet Le Bret. Elle qui avait urgemment besoin de réponse. Elle qui avait regarder le fil de leur relation se déliter sans jamais chercher à le rattraper - sans tendre la main pour se raccrocher aux bouts effilochés. Une entrevue au Palais Royal, c'est si impersonnel. Si fade face au longues croisades perpétués à travers les couloirs de l'académie, lorsqu'il n'était question ni de droit de naissance, ni de titre. Ses doigts fin se refermèrent autour de la tasse de porcelaine, laissant les effluves florale détendre ses muscles et soulager ses nerfs. Elle l'observe un instant. Vance. Vance. Vance. Il y a quelque chose chez lui qui soudainement semblait étranger, un petit détail qui interpelle, un je-ne-sais-quoi d'emprunter, infiniment impersonnel, par tout ce qui chez lui s'éloigne de l'adolescent qu'il avait un jour été. Comme une impression de déjà-vu. Comme une rengaine trop souvent entendu, chez tous ceux qui se pressait à sa porte en prétendant seulement l'avoir un jour connue. C'est comme un tiraillement qui vient frapper sa cage thoracique lorsqu'elle réalise. Vous n'étiez qu'à un pas de n'être que des simple étranger. Alkyone, elle accueil ses félicitations d'un sourire, avant de prendre une gorgée de son thé.
" Je te remercie. Qui aurait cru que les plaisanteries sur ce sujet ce concrétiserait aussi vite. " Faire partie de la même famille. Se tenir sous la même bannière. Innocent fantasme qu'elle avait un jour caressé sans jamais soupçonné le vide qui l'entourait. Elle n'avait jamais été si proche de s'unir à un Le Bret tout en s'en sentant isolé. Pauvre conne rachitique recluse entre ses murs dorés.
" Mais nous célébrerons les fiançailles de ton cousin avant les miennes." Une union de plus, bien moins orthodoxe que celles qui s'en suivraient. " Comment se présentent les tiennes par ailleurs?"
Sa majesté avait plus de facettes qu'un pierre précieuse. Nombreux sont ceux qui se contentent de juger son comportement soigneusement lissé et de faible intensité, mais il semblait y avoir tellement plus. Elle souhaitait qu'il y ait bien plus. Que ce soit les différents niveaux de lecture qu'elle ait à offrir qui bâtisse les colonnes de son intérêt. Et qui, par la force des choses, adoucissent ses lubies. Alkyone est bonne, Alkyone est la monarque au coeur tendre mais cette douce reine ne se promène pas avec une cible au milieu du front. Elle savait être la dirigeante, l'amie et l'amante. Contrairement à ce qu'on le dépeignait, il y avait plus que le vide pour battre au creux de sa poitrine. Ce vide, elle le remplissait de leurs affection. C'était comme un remède à elle même, un besoin vitale esquissé sur la courbe des cils de la demoiselle. Le monde était un besoin. Une bouteille d'oxygène. Sans le monde, sans la foule et ses passions, Paris et son ineffable admiration - elle finirait par couler. Il n'y aurait plus qu'à la regarder sombrer, privée de son air, s'abîmer peu à peu dans les profondeurs alors que les dernières bulles crèvent dans son oesophage, s'échappent finalement et ne laissent que l'étouffant, monstrueux néant.
J'ai besoin d'air.
" Tout dépend celui qui se présente à elle. Est-ce Vanance ou messire Le Bret? "
Néanmoins, s'avançant avec cette légère raideur dans ses gestes, douce et résiduelle amertume de ces relations étiolés au fil des années, sa seule conclusion fut que sa chute ne pouvait survenir aussi prématurément. Qu'il y avait trop de chose à faire pour semer les graines de son trépas sous l'errance de ses pas. Alors même qu'elle s'installait sur le fauteuil face au jeune homme, petit étoile qui parfois semblait avoir troqué sa flamme, Alkyone se le demandait elle même qui de la reine ou de l'amie faisait face au cadet Le Bret. Elle qui avait urgemment besoin de réponse. Elle qui avait regarder le fil de leur relation se déliter sans jamais chercher à le rattraper - sans tendre la main pour se raccrocher aux bouts effilochés. Une entrevue au Palais Royal, c'est si impersonnel. Si fade face au longues croisades perpétués à travers les couloirs de l'académie, lorsqu'il n'était question ni de droit de naissance, ni de titre. Ses doigts fin se refermèrent autour de la tasse de porcelaine, laissant les effluves florale détendre ses muscles et soulager ses nerfs. Elle l'observe un instant. Vance. Vance. Vance. Il y a quelque chose chez lui qui soudainement semblait étranger, un petit détail qui interpelle, un je-ne-sais-quoi d'emprunter, infiniment impersonnel, par tout ce qui chez lui s'éloigne de l'adolescent qu'il avait un jour été. Comme une impression de déjà-vu. Comme une rengaine trop souvent entendu, chez tous ceux qui se pressait à sa porte en prétendant seulement l'avoir un jour connue. C'est comme un tiraillement qui vient frapper sa cage thoracique lorsqu'elle réalise. Vous n'étiez qu'à un pas de n'être que des simple étranger. Alkyone, elle accueil ses félicitations d'un sourire, avant de prendre une gorgée de son thé.
" Je te remercie. Qui aurait cru que les plaisanteries sur ce sujet ce concrétiserait aussi vite. " Faire partie de la même famille. Se tenir sous la même bannière. Innocent fantasme qu'elle avait un jour caressé sans jamais soupçonné le vide qui l'entourait. Elle n'avait jamais été si proche de s'unir à un Le Bret tout en s'en sentant isolé. Pauvre conne rachitique recluse entre ses murs dorés.
" Mais nous célébrerons les fiançailles de ton cousin avant les miennes." Une union de plus, bien moins orthodoxe que celles qui s'en suivraient. " Comment se présentent les tiennes par ailleurs?"
@MADE BY ice and fire.
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