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i'm an enhanced being i live for the power i create
Alkyone Emery
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Alkyone Emery
MESSAGES : 40
AVATAR : Audreyana Michelle ©balaclava
MULTICOMPTES : none
Hier encore je gaspillais le temps en croyant l'arrêter ☁ Mathurin Tumblr_peec0pH6vc1xaoxfno1_250
FRANCS : 395
ÂGE : . Vingt quatre années de folles indulgences. Vingt quatre années de tendre inconsciences.
STATUT CIVIL : Espoirs meurtris qui n'ont pas su renaitre de leur cendre, union d'intérêt renforcés par les liens du sang.
MÉTIER : La couronne juchée sur ses boucles brunes, la menton dressé au sommet de Paris.
ALLÉGEANCE : Monarchie Emery. Sa vie est dédiée à la gloire de Paris, au panthéon de sa famille.
POUVOIR : Elle est divine Alkyone, bénit des grâces de la magie. Elle soigne vos maux, apaise les esprits.
LOCALISATION : Recluse dans la sécurité de son palais de glace, égarée dans les couloirs de Versailles.

Feuille de personnage
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Hier encore je gaspillais le temps en croyant l'arrêter ☁ Mathurin
26.07.20 20:39

she is
the collection
of everything divine at once. Her nectar tastes like poison but you keep drinking. @R.Meisel
Elle est le mensonge des convenances et la facade rutilante de leurs illusions fécondes.
Le déclic résonna une énième fois à ses oreilles, habituellement suivit du flash aveuglant de la photographie.  Ce petit bruit si naturel et familier suffit à calmer le faible tremblement agitant ses mains. Maintenant que son sourire fleurissait sur ses lèvres comme à réflexe, ses lèvres s'agitèrent dans la familiarité d'un discours tant de fois répété, si souvent décrié qu'elle avait parfois l'impression de s'y être essoré. De l'avoir vidé de sa substance, sacrifié sur l'autel de leurs apparences. Tout en serrant la main d'un docteur, Alkyone songea soudainement que le souffle lui manquait. Qu'elle avait l'impression d'étouffer, la trachée enserrer dans un carcan d'angoisse et d'une peine muette. Alkyone. Alkyone. Alkyone. Et c'est cette petite voix à l'intérieur de son crâne qui démolit à coup de mots, de sarcasme aux relents âpre, au goût de cendre, d’une voix suave propre à elle-même, cet impitoyable mur de silence que son organisme a construit tout autour de ce qui doit rester d'elle. Cette voix, avec qui elle partage ses nuits, qui la hante encore aujourd'hui; trace ses sillons sur son corps fragile. Alkyone qui joue du regard  des autres, qui joue de la compassion des autres. Alkyone qui joue, joue contre joue, elle joue. Alkyone, Alkyone, Alkyone. Notre douce Alkyone, qui porte le dos de sa main à sa bouche, le coeur soudainement au bord des lèvres. Qui s'excuse auprès de son escorte comme du personnel pour se retirer à l'écart dans une autre pièce.

" Allez Kyone, respire, respire. "

Des nuées d'oiseaux moqueur au creux de la gorge, une sueur perlant sur ses lèvres glacés. Elle fourre ses mains dans sa tignasse brune, et sa poitrine, la combattante silencieuse s'élève et s'abaisse dans un sursaut beaucoup trop vif pour être naturel.

" Respire. "

Alkyone, elle est exposée aux yeux de tous. Elle est l'objet des murmures qui gouttent le long des murs après son passage. Lorsqu'elle traîne sa carcasse dans les couloirs, sa carcasse pourtant si maigre qu'elle vient à supporter avec peine. Ce corps lourd qui lui pèse et l’assène d’une terrible rengaine hurlante : tu vas mourir tu vas mourir tu vas mourir, un jour, bientôt, si tu continues à serrer dans les creux de tes bras ecchymosés l’amante des nuits oniriques et sibyllines. C’est comme une symphonie de sirènes d’ambulance dans ton encéphale mol. C’est un coup de théâtre, Alkyone qui sourit à la face du monde, ne créant aucun plaisir. C’était pourtant si beau, la joie qui suintait de ses pores dilatés. Cette joie préfabriqué qui s'endormait docile, une fois qu'elle regagnait les digues fendillés de son esprit bouleversé.

C'est qu'une fois face au miroir de la chambre que la reine s'exhorte au calme et à la bonne mesure. Qu'elle raccommode son masque à coup d'inspiration et de sourire de façade. Un commissure après l'autre. Sans même remarquer l'ombre silencieuse qui ainsi reculé, la guettait.
@MADE BY ice and fire.
i'm a human being underestimate me, that'll be fun
Mathurin Royer
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Re: Hier encore je gaspillais le temps en croyant l'arrêter ☁ Mathurin
02.08.20 4:31

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L’appel du vide le guettait, tel une épée de damoclès qui menaçait de s'effondrer sur son dos bien trop peu large pour y contenir tout le poids de sa haine écarlate qui brûlait, bouillonnait, le rendait fiévreux d’une maladie incurable : celle d’une colère au brasier qui ne cessait de croître. Plus le temps s’écoulait et plus il devenait impatient, pressé de concrétiser une justice aussi chimérique que ses bonnes intentions. Comment pourrait-on jouer le rôle d’un héro lorsqu’on agissait comme un tyran ? à ne plus être dirigé que par cette seule émotion dans son esprit qui ne semblait pas s’être engourdie, unique raison de perdurer sans laquelle, parfois il se l’était demandé et ensuite ? Ensuite quoi Mathurin ? Que ferais-tu de ta vie une fois ta vengeance achevée ? Une fois que la monarchie serait réduite en cendre sur lesquelles tu danserais, que ferais-tu ensuite ?

Depuis longtemps il n’y avait plus rien en lui. Il s’était déchiré l’âme en deux pour l’attention d’une mère qui ne le voyait plus, arraché un bout de lui-même pour se reconstruire avec son frère. Que pouvait-il rester de lui lorsque la vie lui avait tout arraché ?  Il n’y avait plus que l’incompréhension. Les tourments de la fatalité qui débordaient de tout son être à chaque parole, à chaque excès qui transmettait à chaque morsure le venin de sa rancune qui asphyxiait.  

ça ruisselait sur les parois du silence comme une eau un peu trop limpide dans les tourments de la marée, les murmures d’une gamine qui se croyait sirène. à Alkyone qu’il reconnaîtrait entre milles inconnues, risible souveraine prématurée aux convictions nocives de princesse trop choyée, au minois qui charmait les foules et à ses belles paroles qui suffisaient pour ensorceler les idiots. elle suintait d’hypocrisie lorsqu’elle était exposée aux yeux de tous. Dans ce même jeu immonde que sa mère autrefois jouait. Elle est si laide quand on y pensait. si immonde qu’il en était captivé. à dévisager ses traits depuis l’autre côté du couloir comme pour s'assurer qu’il ne venait pas tout simplement d’imaginer ce qu’il voyait.

Car là ne pouvait être qu’un occasion rêvée pour lui. A la voir si haïssable, si vulnérable (qu’aussitôt il s’en voulait lorsqu’il réalisait qu’il ressentait une quelconque once de compassion face à son expression bouleversée). C’est alors qu’un bruit de talon qui claquait lui redonne toute son attention, le faisant légèrement sursauter avant de réaliser que depuis tout ce temps elle avait remarqué sa présence.

“avec un tel regard c'est presque que je pourrai croire que vous souhaitez que ma tête finisse coupée.”

balançait-il nonchalamment, le regard qui s’égarait désormais vers la foule qu’il pouvait voir grouiller depuis la fenêtre contre laquelle il s’était appuyé.
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Re: Hier encore je gaspillais le temps en croyant l'arrêter ☁ Mathurin
13.08.20 15:49

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Alkyone était la bonté calculée.
Et elle se dressait telle une insatiable boulimique. Elle avait le sucre sur la courbes de ses maux et la langue avide qui en récoltait chaque caprice. Rien n'était plus beau que ces passions insensés, que cet amour scandé à chacune de ses enjambés. Et qu'importe que la flamme se soit ternit, que l'euphorie passée se soit teinté du spectre de ses plus risibles absurdités  - il lui fallait simplement s'en gorger, s'immerger à chacun de leurs discours enflammé pour réapprendre à l'apprécier. Quitte à finir submergé, à s'y briser, les poumons engorgée de tout ce qu'elle n'avait jamais apprit à extirper. Elle était Alkyone, après tout. Et elle méritait qu'on satisfasse ses désirs et qu'on lui porte le fruit de leur péché à ses lèvres. N'avait-elle pas été bénie par la lumière? Choisit par la providence elle même?
Alkyone à qui on prêtait cette étrange note de fatalité; la rebelle morte née qui s'était calfeutré dans le clinquant et le doré, dans la sécurité d'un univers parfaitement agencé. Et là, le monde ne lui convenait pas. On lui avait arraché le plus important. Le destin lui avait demandé de faire des concessions. Pire, il lui avait imposé son implacable jugement. Mais Alkyone était suffisamment immature pour lui en demander encore, encore plus. Elle était assez inconsciente croire à la force de sa présence. A le fredonner en passant la porte du palais, le cercle de sa chambre, ces "maman, maman" qui n'auront plus jamais de réponse.

Mais cette chose là - sa vulnérabilité- n'existait que dans le huit clos de son intimité. La reine du sommet de sa surprise avait sentit son regard se durcir – ses commissures souriantes s'affaisser légèrement, discrètement, car il subsistait toujours cette pointe de méfiance, l'amorce de sa défiance. Mais là, c'était plus fort encore – car tout était plus fort et plus excessif lorsque l'univers partait en vrille. Elle avait arraché son sourire pour le remplacer par cette moue pincée, prête à renverser le monde et son entièreté.  

" Je ne m'attendais pas à trouver quelqu'un dans cette pièce. "

Cela contrariait vaguement sa majesté.
Elle ne pouvait avancer dans ses propres affaires en se vautrant dans un sentimentalisme désuet. Encore moins y joindre un quelconque témoins. Et sans doute qu'elle se penchait sur la question Alkyone. Qu'elle cogitait l'irrépressible besoin d'effacer de la mémoire du contrevenant tout ce qu'il n'aurait pas dû entrevoir. Et le sourire sarcastique posé sur son faciès, cette moue provocatrice où les mots, tant soupesés, dérobés, déformés, trompés, perdent toute leur d’importance, laissait entrevoir la possibilité. Elle avait bâtit trop de mensonge et de faux semblant du bout de la langue pour que lui importe vraiment ce qui lui traversait les lèvres. Mais dans le fond de son regard ne subsistait que cette étincelle de lassitude amusée, entre ressentiment et désespoir, qui roule dans la pupille le temps d'une seconde qui s'étire.

" Ne soyez pas ridicule, on exécute pas quelqu'un pour si peu. "

Voir sa tête rouler sur le sol ne lui tirerait aucun plaisir. Elle n'était qu'un mythe soigneusement tissé, réduit aux plus pathétiques facette de son inhumanité sous son regard. Elle dit, mais dans sa tête s'élèvent milles et une prière pour que demain, les parvis de Paris se gorge du sang de ceux qui l'avaient trahit. Quitte à ce que demain, il n'y ait plus rien. L'honneur, l'ego, les apparences on se rattrapait à ce qu'on pouvait.

Fouillant dans le placard de ce qui se dessinait peu à peu comme une salle de repos, la reine partit en quête d'une bouteille d'eau et de son verre. Pour ne plus avoir à le regarder. Pour occuper son esprit mais surtout ses mains.

" Est ce que vous travaillez ici? "
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Mathurin Royer
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Re: Hier encore je gaspillais le temps en croyant l'arrêter ☁ Mathurin
05.09.20 22:34

she is
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risible optimisme enfoui dans son profond cynisme, il s’était presque trahi à hausser ses lippes pour fendre un maigre sourire.

"ma foi, c’est vous qui êtes entrée sans vérifier qu’il n’y avait personne au préalable."

car elle était bien étrange cette Alkyone qui faisait tourner le monde autour d’elle mais qui en oubliait la gravité, à croire bizarrement qu’entrer dans une pièce vide sans en fouiller les recoin ou se faire accompagner était une bonne idée - ou même à parler au premier inconnu qu’elle aurait croisé.

mais devant ces mots-là à peine prononcés, je me demande alors si j’ai vu quelque chose que je n’aurai pas du. Ne devriez-vous pas êtes dans un autre lieu en ce moment-même ?

car la discussion prenait un tournant de plus en plus intéressant lorsqu’il réalisait qu’il venait de voir une brèche au travers de son rempart d’acier trempé. Un peu de rouille qui aurait déteint sur une barrière depuis trop longtemps bâtie, affaiblie par le poids des responsabilités et un cruel manque d’humanité.

je vois que le sarcasme ne fait pas parti du programme d’éducation de la royauté.

Car elle avait un sourire mécanique, un charisme robotique qui semblait lui être dicté tel un immonde algorithme. Alors peut-être, qu’au fond Mathurin s’en serait convaincu qu’elle n’était qu’un dommage collatéral de sa haine contre les autres corrompus. Peut-être qu’elle pouvait mériter d’être épargnée de son cruel plan de vengeance auto-destructeur, peut-être même…

"ma foi, je n’ai eu guère le luxe d’avoir une longue scolarité alors qui suis-je pour juger."

car aussitôt que son esprit devenait tangible, se remémorait : que le mal ne pouvait que donner naissance à l’obscurité. qu’elle devait être vouée après quelques brèves années à devenir aussi pourrie de l’intérieur que ses semblables ravagés par l’alcool et le luxe qui les dépravaient.

que je sois malade, mourant ou simple laveur est-ce que cela vous importe vraiment ? le plus pressant est sûrement votre quelconque état de santé ou votre psychée qui n’a l’air d’aller bien pour quelqu’un qui s’apprête à faire un discours devant une foule qui ne sait faire rien de plus qu’hurler.


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Re: Hier encore je gaspillais le temps en croyant l'arrêter ☁ Mathurin
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