The Clairvoyant
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chapitre i
hear the people sing
tome i, chapitre i
à red paris
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Il n'y a pas eu de grandes manifestations, ni de vandalisme, ni de cris demandant la tête de la reine ou du gouvernement. Mais on a relevé un mécontentement, un mécontentement qui n'existe pas seulement depuis la veille, mais depuis longtemps, caché par la presse, par l'armée et les autorités. Red Paris aime ses illusions, elle aime son hypocrisie à peine dissimulée, et pourtant cette lettre ouverte aura ouvert les yeux de nombreux habitants de la capitale. La reine comme ses conseillers ont pensé qu'il était temps d'intervenir, de calmer les ardeurs des uns et des autres afin de feindre un front commun, organisant ainsi en soirée un discours.
La reine @Alkyone Emery a fait le déplacement de Versailles jusqu'au palais des Tuileries où elle tiendra son discours au balcon. Noblesse, bourgeoisie comme le peuple ont été invité à l'écouter et réagir. Le but? Donner un semblant de liberté aux habitants de la capitale, tout comme leur donner l'impression que leur opinion est entendue. Mais même si leurs opinions sont entendues, l'incompréhension ainsi que le peu d'informations qu'a la couronne à propos de la brèche des frontières et des clusters, n'aidera en rien la frustration qui s'est éprise de tous. Le palais de la Tuilerie est extrêmement bien gardée et même si les habitants de Paris ont été invité à s'y rendre, on n'oublie pas une seule seconde que ce n'est pas le lieu, ni le moment de manifester ou encore se rebeller, n'est-ce pas?
Et puis surtout, amusez-vous.
Livia Ortega
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Re: | tome i, chapitre i ; hear the people sing
Le sourire est accrochée à ses lèvres carmins, alors que ses iris ambrées flirtent avec les hauteurs, là où devrait apparaître la Reine Rouge. Elle exalte, l'inhumaine, elle savoure, se délecte de la situation bancale dans laquelle se trouve la couronne ensanglantée, la révolte gronde dans les entrailles de la ville, désireuse d'obtenir des explications sur les fragments d'une magie nouvelle qui avait éclos dans les rues de la capitale. C'était le sujet des derniers travaux de la créature, des travaux que l'héritière Emery avait balayé d'un mouvement de main, sans même en connaître les tenant et les aboutissant, elle avait juger la Nymphe, n'avait pas chercher à voir plus loin... Et se faisant, elle s'était détournée d'une source qui aurait pu lui être précieuse en ces temps de troubles. Son manque de philanthropie sonnait comme une douce ironie, alors que la présomptueuse se retrouvait à devoir rendre des compter. Son main accrochée au bras de son fiancé, @Côme Le Bret, elle l'attira doucement dans un coin plus discret, là où elle pourrait contempler la scène, spectatrice d'une oeuvre dont elle pourrait probablement tiré profit. Elle ne montrait rien d'autres qu'un sourire, polie et courtoisie, dans une tenue de lumière spécialement confectionnée pour l'occasion, le visage masqué par les apparences, elle y voyait une lueur d'espoir, un signe que l'avenir lui serait bien plus favorable, avec la certitude que l'ère des Emery arrivait à son terme. « Je suis curieuse de voir comment elle va s'en sortir. » Qu'elle murmure aux oreilles de son adoré, suffisamment bas pour que nul autre que lui ne puisse l'entendre.Résumé :
- Livia se met un peu à l'écart pour observer ce qu'il se passe.
- Elle éprouve une certaine satisfaction face à la situation, mais n'en montre rien.
Myrtille Delauney
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Re: | tome i, chapitre i ; hear the people sing
Oh, Myrtille a eu beau s’aveugler avec la meilleure grâce du monde ces dernières semaines, il a bien fallu le voir, ce papier de malheur, qui cristallise et exprime tout haut ce que beaucoup ont préféré penser tout bas de peur de rompre un équilibre déjà précaire – et elle la première. Les doigts crispés sur sa robe, elle se tient parmi les siens, répugnant moins qu’eux à se trouver si près de l’ensemble du peuple, le cou tordu – geste plein d’espoir pour elle – vers le balcon où est censée apparaître leur Reine bien-aimée. Myrtille a peur. Elle a besoin d’être rassurée et la moindre parole apaisante de leur monarque sera reçue par elle comme un baume bienfaisant. Dans les temporisations et les non-dits, elle ne voit que des louvoiements nécessaires à la gestion réfléchie d’une crise, mais certainement pas de l’hypocrisie, certainement pas de la négligence. L’heure est grave. Elle pose des yeux inquiets sur la foule, perçoit instinctivement, bien malgré elle, ce grondement d’eau qui dort, cette colère tournée contre une figure qu’elle chérit parfois plus que sa propre vie, comme on peut chérir une abstraction. À cet instant, plus que jamais, Myrtille croit aux pieux mensonges et à leurs vertus.
- Résumé:
– Myrtille se trouve face au balcon du Palais avec le reste de sa famille.
– Elle observe la foule, craint la frustration et la colère qui s’en dégagent, mais se refuse à douter de la Reine : elle est prête à écouter comme une parole sainte tout ce qu’elle pourra dire.
Merci beaucoup pour cette intrigue qui promet plein de merveilles !
Weda Emery
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Re: | tome i, chapitre i ; hear the people sing
together against the danger
Mes yeux parcourent la foule inquiète et impatiente. En un sens mon coeur se réchauffe car je me sens appartenir à quelque chose et non plus solitaire dans mon malheur interdit. Pour la première fois depuis des années, j’ai l’impression que nous partageons tous un même sentiment au-delà des avis et parcours antagonistes : la crainte de voir notre monde s’effondrer. Et ça me fait quelque chose. Plusieurs regards croisent le miens, je les salue poliment d’un signe de tête —de quoi rendre mère satisfaite. Quand je reconnais @Myrtille Delauney j’accompagne mon signe de tête car un sourire poli qu’elle ne saurait manquer.
weda reste avec les autres emery mais ses yeux parcourent la foule.
elle salue poliment ceux qui la remarquent et adresse un sourire à sa pâtissière préférée.
Nycéphore Emery
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Re: | tome i, chapitre i ; hear the people sing
together against the danger, whatever it takes
Alors, il c’était présenté avec le reste de sa famille ce jour-là. Non loin derrière @weda emery et sa fratrie. Il balayait la foule du regard, pendant qu’il arborait toujours son immense sourire de façade. Un air décontracté qui le caractérisait tant et qui pourtant jurait avec l’inquiétude qui traversait son myocarde. Les muscles du visage souple, des dents blanches et parfaitement alignées. Une main qui flattait l’air. Il était une façade agréable pour la monarchie Emery. Aimant, facile d’accès. Il savait qu’il était un atout majeur pour sa cousine. Alors, il jouait son rôle, même si ses jambes et son esprit voulaient retrouvés celle qui jouait le rôle d’Atlas, portant cette couronne, maudite selon certains. Il était déterminé à ne jamais dévier son regard de la foule. Même pendant le discours. Il savait ce qui allait être dit. Mais il devait comprendre, observer et analyser la réaction du peuple. Un soulèvement était vite arrivé et ils –la couronne et la noblesse- devaient être prêt à réagir. Toujours à l’affut. Ne jamais baisser sa garde. Le danger pouvait venir de n’importe où.
nycéphore est avec le reste de sa famille, saluant la foule d’un air décontracté alors qu’une tempête sévit en son sein.
Alkyone Emery
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Re: | tome i, chapitre i ; hear the people sing
together against the danger, whatever it takes
Il y avait une anarchie inhabituelle, une sorte d'intempérance hystérique qui se faufilait au travers de leurs sentences comme un mal insidieux, qu'elles fussent orales ou écrites. Il lui semblait qu'ils n'attendaient que ça, que la reine rouge faisande. Que sa bouche épaisse et carmine prenne des airs de cavité scabreuse dont s'écoulerait un flot de déchets verbaux embourbés dans leur maladresse fétide. Et quand bien même elle épargnerait à Paris cet atroce supplice qu'est l'étalage de sa médiocrité. Les petites lettres pointues et entassées les unes sur les autres qu’on esquisserait en lieu et place de sa psyché écorcheraient la cornée de ses lecteurs abominés. Les tracts avaient envahi Paris, inondant les rues de leur vérité imprudente, ébranlant jusqu'à la plus infime de leur fondation. La conjugaison et la grammaire n’étaient que de vagues concepts dont l’importance peinait à atteindre toutes ces âmes imprudentes. Une vision du futur et de ses complications qu'elle craignait apocalyptique mais dont eux, les autres, les détracteurs, les perturbateurs ne s'encombraient pas. Et Alkyone aurait aimé pouvoir enterrer cette dangereuse vérité. Elle l'aurait aimé l'écorcher vif, la raturer, l'amoindrir, la disséquer ; jusqu'à en transformer la langue de Molière en un amalgame altéré de masses puantes et grises, une monstruosité abécédaire. Mais elle n'était pas sans l'ignorer sa majesté, que ce qui avait été exposé ne pouvait pas aussi aisément être récupérer.
Alors elle s'avançait la reine, frêle silhouette ornementée de sa couronne, pauvre orpheline qui contemplait la foule du sommet de son balcon sans que son regard ne vacille.
« Peuple de Red Paris, sachez que la couronne a entendu votre peur et votre colère, vos doutes comme vos inquiétudes. Sachez que j'ai entendu votre frustration et que je viens aujourd'hui vous apporter des réponses.»
Il n'y avait aucun sourire accroché au visage de la poupée, aucun faux semblant pour en altérer la solennité. Elle savait Alkyone, que l'heure n'était ni aux expressions vides de sens, ni aux pieux mensonges exempts de toute satisfaction. Si la dame voulait orienter et en apaiser la majorité, elle devait savoir comment manoeuvrer et décider ce que le pouvoir délivrerait.
« Il est nécessaire que nous, habitants de Red Paris, protégions notre magie et notre patrimoine commun. Il est nécessaire que nous demeurions unis afin de préserver ce que nos ancêtres sont parvenus à bâtir et ce que chacun d'entre nous, construis un peu plus chaque jour.»
C'était là toute la clé qu'elle voulait dessiner, la solution aux problèmes existants et de ceux qui surviendraient: l'unité.
«Car ce que vous avez lu dans les missives qui circulent dans nos rues est en partie vrai, nous ne sommes pas seuls.» Un silence, le temps que la vérité s'infuse, qu'elle devienne à présent une certitude.Il existe d'autres mondes à la fois semblable aux nôtres et en même temps différent. Et c'est l'influence de ces mondes qui perturbent aujourd'hui le notre. C'est aussi pour prévenir cette influence que la couronne a décidé de tout faire pour maintenir nos frontières closes car tout nous porte à croire que leur présence est néfaste. Heureusement, nos experts on pu constater que la source de notre magie demeure stable et que les brèches n'en sont qu'une énième contrariété que nous étudions encore afin de les refermer. »
Une pointe de vérité. Les prémisses de l'honnêteté car la nouveauté, l'instabilité, ne devait demeurer que cette désagréable parenthèse que tous un jour oublierait. Car il n'y avait rien d'imparfait dans le tableau écarlate de Red Paris. Il n'y avait qu'une épreuve supplémentaire pour en magnifier l'ensemble.
« Notre priorité est de nous assurer de la sécurité de chacun et de veiller à ce que ces failles ne mettent pas en péril notre source. C'est en ce sens que nous, la couronne et son gouvernement, oeuvrons jour après jour et c'est dans cet effort que chacune de nos ressources est concentrée. Et c'est pour ceci que je tiens à vous remercier, vous qui êtes venu à ma rencontre et qui prenez le temps de nous écouter. Vous qui chaque jour participer à la vie et à la grandeur de notre citée. Si le Paris que nous connaissons existe c'est grâce à vous. Et il est de mon devoir d'oeuvrer chaque jour pour que notre civilisation s'améliore et que ces perturbations soient bien assez tôt conjurer au passé. »
Une dernière inspiration, et la reine inclinait son menton en signe de compréhension. La gravité cédait face à la tendresse de son sourire, alors que dans un dernier souffle elle tendait à Paris une branche d'olivier.
« Des cellules de soutien seront mises en place dans les jours à venir, si vous êtes membres d'un cluster et que vous ressentez le besoin d'être accompagné vous pouvez le faire et ce en toute gratuité. De même, si vous sentez le moindre changement et que vous voulez être suivi, vous pourrez vous rendre dans n'importe lequel de nos hôpitaux pour bénéficier de nos aides. De plus amples informations vous seront divulgués dès demain à ce propos. De même si vous ressentez le besoin de nous communiquer toutes informations que vous jugerez pertinente, vous pourrez le faire auprès d'un bureau qui sera créer à cet effet. »
Alkyone s'avance sur le balcon et admet (partiellement) la véracité des récriminations à son égard. Son discours visant à soulager la colère et les inquiétudes du peuple, annonce également l'ouverture de quelques mesures d'aides qui seront offerts en toute gratuité.
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Re: | tome i, chapitre i ; hear the people sing
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L'écho des mots de la reine résonne encore lorsqu'un voile transparent semble s'abattre sur le palais, glissant, vaporeux, sur le parc. Sur son passage la magie des illusionnistes s'éteint, révélant aux habitants du Paris Rouge les secrets de la splendeur de leur ville.
En une fraction de seconde, le palais semble avoir perdu de sa superbe, le temps a fait son oeuvre, rongeant architecture de l'un des plus beaux édifices de la cité. Les jardins, bien qu'entretenus, ne sont plus aussi verdoyant et florissant qu'ils l'étaient encore quelques instants auparavant. La première illusion est tombée. Passé le coup de la surprise, le malaise laisse place à une vague de murmure. L'agitation gagne doucement la foule, la tension s'insinue sournoisement, éveillant la colère de certains qui étaient jusque là resté bien sagement dans leur coin.
01. La Reine, @Alkyone Emery, vient de terminer son discours, rassurante et confiante quant à la situation.
02. L'illusion couvrant le palais des tuileries et son parc tombe, révélant les failles de cette cité resplendissante.
03. L'incompréhension gagne la foule. L'atmosphère change, la tension est palpable, le peuple est à fleur de peau.
04. Nous vous demandons de prioriser les posts courts (pas plus de 400 mots) afin de faciliter le flow du post.
05. Si vous souhaitez utiliser les dés , n’oubliez pas les règles que vous pouvez retrouver ici.
06. Si une mission vous a été envoyée ou vous sera envoyée, on vous demande de la tenir secrète afin que vous puissiez la jouer en jeu (à moins que celle-ci se doivent d’être jouée à deux ou à plusieurs).
07. Le pnj peut refaire une ou plusieurs apparitions selon l’avancée que vous donnerez aux évènements. Ainsi, l’issue du sujet dépend aussi de vous .
08. Il reste possible d'interagir avec le reste de votre cluster. Pour cela, tagguez la personne à laquelle vous vous adressez dans votre rp, elle vous répondra dans le post de son Paris.
Et puis surtout, amusez-vous.
En une fraction de seconde, le palais semble avoir perdu de sa superbe, le temps a fait son oeuvre, rongeant architecture de l'un des plus beaux édifices de la cité. Les jardins, bien qu'entretenus, ne sont plus aussi verdoyant et florissant qu'ils l'étaient encore quelques instants auparavant. La première illusion est tombée. Passé le coup de la surprise, le malaise laisse place à une vague de murmure. L'agitation gagne doucement la foule, la tension s'insinue sournoisement, éveillant la colère de certains qui étaient jusque là resté bien sagement dans leur coin.
Et puis surtout, amusez-vous.
Livia Ortega
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Re: | tome i, chapitre i ; hear the people sing
L'inhumaine écoute, elle prête une oreille attentive au discours de la reine, à chacun des mots qu'elle prononce, méticuleusement choisi. Elle ne peut le nier, cette reine là dégage une aura délicieuse, un charisme naturel et une certaine éloquence. Seulement, ça ne suffit pas, ou plutôt ça ne suffit plus. La créature a entrevu une facette de la monarque qui la répugne du plus haut point, une caractéristique propre aux nobles qui nourrit ses aspirations les plus folles. Elle a été blessée dans son égo et elle l'est encore aujourd'hui, alors que l'Emery clame s'entourer des meilleurs... Tout en l'ayant évincer, elle, qui étudie les conséquences de ses failles sur la société du Paris Rouge. Lovée dans les bras de son cher et tendre, la beauté ne dévoile pas son jeu, le minois impassible tourné vers la tête couronnée, elle ne dégage pas plus d'animosité que de soutient. La précieuse se tait. La nymphe ouvre la bouche, mais la referme aussitôt alors que le voile translucide les caresses. Les iris dorées de l'abominable s'écarquille lorsqu'elle comprend ce qui est en train de se produire. Ses doigts se crispent contre les bras de son fiancé alors qu'un frisson lui remonte sournoisement l'échine, distillant la peur dans tout son être. Elle aurait pu se délecter de la chute de la reine, qui avait vu ses promesses s'effondrer alors même qu'elle venait de les prononcer... Mais Livia ne pensait qu'aux illusions. Si celle qui recouvrait ce palais s'était envolé, celles qui protégeait sa demeure ne tarderait pas à s'effondrer, dévoilant aux yeux du mon la vérité sur sa fortune. Son myocarde s'emballe furieusement. Elle est au pied du mur. Elle prend une inspiration profonde avant de se tourner vers @Côme Le Bret. « Nous devons parler. Maintenant. » Elle ne pouvait pas prendre le risque qu'il l'apprenne de quelqu'un d'autre. Elle ne pouvait pas le perdre. Sa main glisse contre son bras pour venir nouer ses doigts aux siens. Elle s'enfonce dans la foule, l'entraînant dans son sillage pour se trouver un coin tranquille là où ils pourront discuter. Pour la première fois, Livia crève de trouille. Son royaume n'est à présent plus qu'un vulgaire château de cartes qui menacent de s'effondrer. En chemin, son regard croise celui d'@Helios Duval. Elle le détourne aussitôt, de peur qu'il ne la dissuade.- Livia écoute le discours de la Reine.
- Elle prend peut lorsque les illusions tombent et entraîne Côme à l'écart pour lui parler.
- Elle évite Helios qu'elle croise dans la foule.
Côme Le Bret
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Re: | tome i, chapitre i ; hear the people sing
Personne n'a pu ignorer les événements de ces derniers jours, personne et pas même la couronne, pas même eux, le sang se voulant bleu, celui des Le Bret qui dans la cacophonie générale se sont bien cachés d'apprécier les remous auxquels sont confrontés la couronne actuelle. Au sein même de sa famille, les clusters avaient été tus – et le seraient vraisemblablement toujours – Côme ayant lui-même préféré garder ce petit secret qui, de toute façon, avait bien peu à offrir comme explications. S'il ne doutait pas de ne pas être le seul à entendre des voix dans sa tête, l'annonce plutôt explosive qui avait été faite à Red Paris lui avait cependant tiré quelques nouvelles craintes. Bien que rassuré de n'être, en effet, pas le seul, cette nouvelle découverte n'avait fait que gonfler son inquiétude sur la propre sécurité de son monde. D'autres Paris signifiaient, non sans surprise, d'autres problèmes et quand parfois les apparences sont mielleuses, le fond, lui, peut se révéler être beaucoup plus crasse (et il savait de quoi il parlait). Alors certes, voir la couronne frémir face à cette révélation lui tirait, histoire de sang, une légère satisfaction. Mais dans un tout autre coin de son être, le moment n'était pas à la jubilation. Accompagné de Livia, les deux fiancés étaient aux premières loges pour écouter Alkyone. Des mots que Côme enregistra sans grand intérêt, des mots de politique pure, des palabres maternantes tout juste bonne à consoler le peuple, ce qu'on attendant de la couronne, en somme. Mais loin de lui l'envie, ni même le temps, de critiquer sa reine, c'est bien un tout autre événement qui attira son attention, et qui la capta, sans borne. Les illusions. Disparues. Envolées. Et la face de ce Paris qui se montre sous un nouveau jour. Beau, encore, mais étrangement moins bien clinquants... De quoi mettre à mal une couronne dont les pansements volatiles prenaient la fuite. Happé par cette découverte, Côme est finalement extirpé de son brouillard par la voix de Livia. Son regard se pose dans le sien, qu'il découvre inquiet, pour le première fois depuis qu'il a posé les yeux sur elle. - Tout va bien Livia ? Son ton est calme, presque doux, alors qu'enfin il se laisse emporter hors de la foule, dans une hâte qui ne ressemble pas à sa fiancée. Finalement à l'écart, Côme reprend la parole. - Si c'est à cause des illusions, tu ne devrais pas trop t'en inquiéter. Tout ça est du ressort de la reine, et je suis sûr qu'ils trouveront une solution. Les mots se veulent réconfortants mais qui connaît le dessein des Le Bret saurait y lire entre les lignes, tout comme il saurait déceler la satisfaction de Côme qu'il ne laisse absolument pas transparaître.
@livia ortega
- côme se rend au discours avec livia
- il écoute le discours de la reine sans grande conviction
- il est bien plus intrigué par la disparition des illusions
- puis par la crainte de livia qui l'entraîne à part
@livia ortega
- côme se rend au discours avec livia
- il écoute le discours de la reine sans grande conviction
- il est bien plus intrigué par la disparition des illusions
- puis par la crainte de livia qui l'entraîne à part
Myrtille Delauney
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Re: | tome i, chapitre i ; hear the people sing
Myrtille, le visage tourné comme un héliotrope vers le soleil royal, ne manque effectivement pas de croiser le regard de Weda Emery. Elle ne peut s’empêcher de rosir au souvenir de sa première méprise d’abord, puis sous l’attrait de ce sourire qu’elle lui adresse, dans lequel elle trouve évidemment un réconfort bienvenu. Elle s’empresse de lui rendre son salut très poliment, touchée par son attention, avant de se laisser éblouir par l’apparition de leur Reine, si belle, ses traits encore rehaussés par la solennité – préférée à un sourire de circonstance. En vérité, Myrtille aurait tout approuvé ; pourtant, sa franchise – partielle peut-être, mais qu’importe – lui glace un peu le cœur. Sans doute aurait-elle préféré du miel, finalement, quelque chose de plus doux, quand bien même Alkyone Emery se veut ostensiblement rassurante. D’autres mondes ? Potentiellement hostiles ? se répète-t-elle plusieurs fois en sentant un poids tomber sur sa poitrine. Elle pense aussitôt à Hadrien, bien sûr, trop gris pour avoir vécu sous le même ciel qu’elle. Il ne serait que le fruit d’une brèche ; pas celle de son esprit, celle de leur monde, à tous. Leur capacité à communiquer ne serait que le symptôme d’un mal plus grand, d’un mal collectif. Oh, comme elle aurait préféré être folle !
Désemparée, elle n’ose pas encore chercher le soutien de son mari. Elle écoute, essaie d’écouter malgré le bourdonnement de la panique qui envahit ses oreilles – et veut la rendre sourde à la primauté de la magie sur laquelle repose l’argumentaire de leur Reine, cette inquiétude pour la source, toujours. Elle ne lui en tient pas rigueur, naturellement, se laisse charmer de bonne grâce par la tendresse de son sourire. Elle fait partie d’un cluster, voilà tout. Quel effroyable mot. Il lui faut bien admettre sa nouvelle réalité, après tout ; mais que veut-elle, au juste ? Souhaite-t-elle vraiment se soustraire à tout contact avec ces étrangers ?
Elle n’a pas le loisir de s’interroger plus avant, blêmit en même temps que le beau palais de leur Reine. Alors qu’elle regarde fébrilement autour d’elle, elle constate que les jardins ne resplendissent plus comme à l’ordinaire. « Qu’est-ce que… C-comment est-ce possible ? Vois-tu la même chose que moi… ? » Cette fois, Myrtille ne peut s’empêcher de chercher la main de son époux, qu’elle aurait aimé trouver plus grave. Tout au contraire, elle surprend au coin de sa bouche une sorte de cynisme détaché qui la fait frémir. Ce qui arrive est dramatique, c’est ce qu’elle pense dans un premier temps. Et, affolée, les yeux humides, elle cherche aussitôt une nouvelle marque de réconfort sur les lèvres de leur Monarque : la promesse que tout ira bien.
- Résumé:
Myrtille est touchée par l’attention de Weda et lui retourne son salut. Elle boit les paroles de la Reine mais il lui est difficile de ne pas trouver la situation dramatique. La dispersion des illusions achève de l’affoler. À défaut de trouver un soutien moral auprès de son époux, elle en cherche sur le visage de la Reineparce que sinon, elle va se mettre à pleurer.
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Re: | tome i, chapitre i ; hear the people sing
chapitre i
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La brume sous laquelle les illusions s'effacent se propage au-delà des Tuileries plus rapidement que les murmures et grondement d'un peu peuple confus et trahi. Si l'on essaye de redonner parole à la Reine, l'effort est vain car la foule déjà n'écoute plus. Ses mots rassurants ont été trop rapidement détrompés pour qu'on la laisse expliquer et la colère semble prendre le pas. Très vite on réalise que la famille royale doit être évacuée. Quant à la population certains courent déjà regagner leur chez-eux pour vérifier que leur propre immeuble ne s'est pas soudainement délabré quand d'autres lèvent les poings et réclament des explications qu'ils ne sont pourtant pas prêts à entendre. Les mages chargés d'entretenir les illusions sont dépêchés, pour s'affairer dans Paris toute la nuit s'il le faut, pendant que l'armée essaye de contrôler la foule dans laquelle se révèlent quelques casseurs qui achèvent de leurs mains le travail de la brume. Les plus calmes sont pressés de rentrer chez eux : la fête est finie. Partout le mot d'ordre est de rétablir le calme, la sécurité et surtout les illusions pour le lever du Soleil. Mais le choc est là : au petit matin, la lune n'a pas délogé du ciel.
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