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i'm a human being underestimate me, that'll be fun
Anatoli Turgenev
i'm a human being
underestimate me, that'll be fun

Anatoli Turgenev
MESSAGES : 135
AVATAR : irons © bigbadwolf
MULTICOMPTES : nope.
visions of the night (livia) D79a8a9ab78eff79c0eac1101fee7858
FRANCS : 376
ÂGE : trente-deux ans, ses preuves sont faites.
STATUT CIVIL : un célibat qui ne saura trop durer, épée de damoclès qui le guette au bout du fil de l'aîné.
MÉTIER : intendant camp nord, un poste qu'il porte fièrement, un pouvoir qu'il exerce rigoureusement.
ALLÉGEANCE : l'ordre des chasseurs, héritage de sa famille dont le destin y est soudé, dont l'identité y est scellée.
POUVOIR : une force décuplée, une intuition aiguisée, toutes deux entraînées sans relâche.
LOCALISATION : camp nord ou la bastille, white paris.
DISPONIBILITÉ : open.

Feuille de personnage
TIMELINE:
RELATIONSHIPS:
COMPETENCES:
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visions of the night (livia)
17.08.20 18:55



“visions of the night”
Le couvert de la nuit lui a enfin rendu service. La chasse a commencé au coucher du soleil, la Dame blanche nappée d’une lueur d’un orange blafard. Commandant un petit groupe de chasseurs appelés précipitamment en renfort, Anatoli s’est laissé emporter dans une course effrénée à travers les rues de pierres pâles. La cible leur a donné bien du fil à retordre : un figeur, dont les talents, il l’a prouvé maintes fois, sont la preuve d’un exercice de maître. À plus d’une reprise, Anatoli ou l’un de ses subalternes s’est vu immobilisé, figé dans le temps tandis que le responsable en profite pour s’éloigner d’autant plus. Pourtant, Anatoli a vu juste avec sa tactique, envoyant ses chasseurs dans diverses rues afin d’entourer l’enhanced dans un étau humain. Enfin, la trajectoire de leur proie a été affectée, et enfin, alors que la nuit assombrit dangereusement le ciel dégagé, elle s’est engouffrée naïvement dans la forêt de Vincennes.
Anatoli sait qu’il doit à présent jouer ses cartes précautionneusement; si les ombres épaisses du sous-bois s’avèrent un sérieux handicap pour le figeur, l’intendant et ses chasseurs en sont aussi affectés. Mais Anatoli s’est bien trop entraîné pour laisser une telle faiblesse contrôler ses talents, et l’étendue du pouvoir du figeur, précieusement observée durant sa course folle, lui sera facile à éviter. Stay a few meters away, then charge at him from all sides so he’ll have to defend himself. I’ll take care of him when he’s distracted. Ses ordres sont mesurés, laissant du jeu à ses hommes pour établir un chaos intentionnel en s’exécutant l’un après l’autre, ou tous en même temps. Le moment opportun vient rapidement : le coupable, figeant le temps dans un geste précipité, l’exclut de son périmètre. En un geste, le pistolet d’Anatoli est braqué sur lui. Le coup de feu retentit, libérant immédiatement les chasseurs sous l’emprise immobilisant du pouvoir maudit, confirme son succès.

Quelques pas, et le corps abattu par la balle s’offre à son regard, forme pâle écroulée sous l’ombre des branches d’arbre, sous la sombre fraîcheur de la nuit qui tombe. L’homme, les yeux encore ouverts, la bouche ouverte sur la réalisation de son erreur fatidique, n’a d’apparence rien d’immonde. Mais Anatoli sait. Que cet homme, touché par la magie, a été condamné par la punition divine du plus haut ordre dès ses plus tendres années. Que cet homme, usant de son pouvoir dans le secret des lieux privés, en a abusé, à maintes et maintes reprises, pour s’introduire chez les autres. Pour s’emparer de leurs possessions, pour profiter de leurs demeures, et même pires actes, à en croire les rapports qui les ont alertés. Il n’était pas un homme; rien de plus qu’une vile bête. Anatoli n’a que distribué justice en l’abattant, il en a la certitude, forte, virulente. Une haine puissante aux saveurs de dégoût, qui l’envahit grandissant, comme une marée, en contemplant le corps inerte.
Une haine si envahissante, si éclatante de vérité, pendant un long moment pourtant trop court à se laisser emporter par les fiers idéaux hérités par son sang, qu’il s’y perd. Aveuglé comme par un voile blanc de répulsion, perdu dans des limbes rougeauds, jusqu’à ce son regard trouble encaisse soudain une vérité nouvelle. La forêt disparue, dérobée à ses yeux incompréhensifs, remplacée par des rues étrangères, des édifices à l’allure insolite. Instantanément, comme une prise de conscience soudaine qui lui échappe pourtant, ses entrailles se serrent, ses muscles se braque. Il est prêt au pire, mais pourtant, sur les pavés étranges, une seule autre silhouette s’élève, à quelques pas de lui. Une jeune femme, la main sur la poignée d’une porte, une clé qui scintille dans sa main. Anatoli croit comprendre; un instant de faiblesse, et la protection qu’il avait tenté si fort d’ériger contre ces visions incompréhensibles s’était vraisemblablement effondrée.

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Livia Ortega
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Livia Ortega
MESSAGES : 220
AVATAR : Danna Paola @WALDOZIA
MULTICOMPTES : download.
visions of the night (livia) 5PDDvsV8_o
FRANCS : 275
ÂGE : vingt huit ans.
STATUT CIVIL : fiancée.
MÉTIER : Sociologue.
ALLÉGEANCE : Ortega.
POUVOIR : Nymphe
LOCALISATION : Red Paris
Re: visions of the night (livia)
27.08.20 15:24

Les rues de la capitale sont désertiques, laissant à l'inhumaine l'opportunité de laisser tomber le masque. Elle enlève ses talons hauts, laissant ses pieds nus venir à la rencontre des pavé de pierre, les jupons d'une robe somptueuse sont relevées sur ses jambes nues, laissant la froideur des nuits estivales lui dévorer la peau. Elle avance, elle savoure ses sensations grisantes, enivrantes, cette liberté retrouvée, cette possibilité d'être sans se soucier des regards des juges qui attendent sa chute comme les rapaces qu'ils sont. La poupée ferme les yeux, elle tourne virevolte, elle danse avec l'obscurité, elle embrasse une spontanéité perdue depuis de nombreuses années. Elle aspire, profondément, laisse ses poumons s’emplir de cet air salvateur. Elle laisse se pensées s'envoler, pour un temps, un temps seulement, le temps d'oublier la pression qui pèse sur ses épaules et les ambitions furieuses qui régissent sont existences depuis sa plus tendre enfance. Elle est née pour briller, façonnée pour la grandeur et l'excellente, elle se doit d'embraser le destin que ses aïeuls ont envisagés pour elle. Elle atteint la porte, extirpe de sa pochette les clés de son appartement, mais elle s'immobilise. Cette présence. Ce n'était pas la première fois, non, elle avait déjà goûter à cette sensation avec Galatée, mais les sensations étaient curieusement différentes. Elle se tourne avec lenteur, ses iris dorées glissant jusqu'à la silhouette qui se dessine au milieu de la rue, l'ombre menaçante prend forme humaine, prend les traits d'un charmant jeune homme. Elle hausse les sourcils, laissant son bras retomber le long de son corps pour relâcher ses chaussures. Elle le toise curieusement, sans une once de gêne pour ses comportements intrusifs. L'odeur pestilentiel de l'humain fait naître un sourire sur les lippes de l’abominable. Elle s'avance avec lenteur, venant se planter devant lui. Elle est bien plus petite que le géant, mais elle le toise de toute sa hauteur, fière et supérieur, détentrice d'un pouvoir qu'il ne possédera jamais. Elle accroche les pensées de l'étranger, comme si elles étaient siennes. « Bienvenue dans le somptueux Paris Rouge, mon ange. » D'un mouvement théâtral de ses mains, elle présente les lieux. « Ainsi, elle n'est pas la seule. »
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