Nycéphore Emery
i'm an enhanced being
i live for the power i create
we meet at last - vasili r.
we meet
at last
“ A bond between souls is ancient – older than the planet.” @ Dianna Hardy
Vision chimérique nimbée d’un parfum connu.
Le capharnaüm des langues déliées s’abattait dangereusement dans la pièce ovale. C’était l’arrogance des riches et des plus aisés qui se jouait ici, pendant que la poussière ne cessait d’encrasser les poumons de ceux déjà essoufflés. Les idées fusaient dans tous les sens et ils n’avançaient déjà plus depuis un moment. Chacun campait sur ses positions et ne semblait pas démordre. Comme paralysé, atrophié dans un mouvement qui leur semblait juste. Il n’était plus là question d’égo personnel, mais d’une vitrine que l’on tentait de maintenir attrayante. Pour le peuple. Pour la vie. Pour Paris. Le soleil à son zénith et les yeux fermés, il ne pouvait plus entendre un seul bruit sans qu’un martèlement incessant ne fracasse ses tempes. L’index et le pouce empoignant fermement sa glabelle, attitude veine dans l’évitement d’une foucade. L’homme aux contenances parfois légères et la face bonace, ne pouvait s’empêcher de ressentir un certain agacement face à ce dénouement. L’infatigable impression qu’aucun nitescence ne pointait à l’horizon, pendant que les langues ne semblaient pas un seul instant fatiguées de leur volubilité. C’était un soupir. Un râle plus qu’autre chose. Les yeux roulaient au ciel, comme pour supplier la MÈRE de leur venir en aide. Parce qu’ils ne pouvaient s’en sortir de cette manière. D’aucune manière.
Et puis, tel un songe-malice il était une seconde fois apparu. Alliciant et mystérieux. Le regard pénétrant son âme. Il ne semblait pas plus réel qu’une hallucination et pourtant le prince aux iris brunes savait qu’il l'était. Réel. Telle une intuition torturant son cœur et vociférant cette vérité à son âme. Il le connaissant. Pas physiquement, ni personnellement. Il ne savait pas très bien comment non plus pour être honnête. Mais il le connaissait. Et c’est sans un mot qu’il sortait de la pièce, comme absorbé par le lieu. Il faisait virevolter son regard ici et là. Il s’avançait dans les couloirs et le tidemaker sans un mot suivait son invité inconnu. Cette initiative avait eu le mérite de faire taire ses collègues, les laissant face à leurs désillusions et leur argumentation en suspend. Pas un mot, plutôt une intrigue. Il observait, de loin, sans jamais le perdre de vue. Parce qu’il ne voulait pas, il ne pouvait pas le perdre une nouvelle fois du regard. Il devait savoir. Ils devaient se parler. Qui était-il et… Pourquoi répondait-il étrangement à ses prières lorsqu’il interpelait la MÈRE ?
Le pas feutré, tel un prédateur, il ne pouvait dévier son regard. Sa proie s’avançait lentement, mais surement jusqu’à pénétrer après presque quinze minutes de « promenade » dans la salle annexe au salon à thé. Une salle simple et « petite ». Assez pour recevoir une demi-douzaine d’invité. Quelques futons ici et là trônaient autour d’une table de verre polie à l’or jaune et rose. Les tableaux représentaient des paysages et dans les coins quelques uns de ses illustres ancêtres. Il fermait la porte soigneusement derrière lui, sans oser faire le moindre bruit. Délicat et attentif, l’enfant au sang bleu de paris ne voulait surtout pas effrayer son comparse. Attendant sagement que leur regard se croisent pour démarrer un premier contact. Une ébauche d’un semblant de communication.
Le capharnaüm des langues déliées s’abattait dangereusement dans la pièce ovale. C’était l’arrogance des riches et des plus aisés qui se jouait ici, pendant que la poussière ne cessait d’encrasser les poumons de ceux déjà essoufflés. Les idées fusaient dans tous les sens et ils n’avançaient déjà plus depuis un moment. Chacun campait sur ses positions et ne semblait pas démordre. Comme paralysé, atrophié dans un mouvement qui leur semblait juste. Il n’était plus là question d’égo personnel, mais d’une vitrine que l’on tentait de maintenir attrayante. Pour le peuple. Pour la vie. Pour Paris. Le soleil à son zénith et les yeux fermés, il ne pouvait plus entendre un seul bruit sans qu’un martèlement incessant ne fracasse ses tempes. L’index et le pouce empoignant fermement sa glabelle, attitude veine dans l’évitement d’une foucade. L’homme aux contenances parfois légères et la face bonace, ne pouvait s’empêcher de ressentir un certain agacement face à ce dénouement. L’infatigable impression qu’aucun nitescence ne pointait à l’horizon, pendant que les langues ne semblaient pas un seul instant fatiguées de leur volubilité. C’était un soupir. Un râle plus qu’autre chose. Les yeux roulaient au ciel, comme pour supplier la MÈRE de leur venir en aide. Parce qu’ils ne pouvaient s’en sortir de cette manière. D’aucune manière.
Et puis, tel un songe-malice il était une seconde fois apparu. Alliciant et mystérieux. Le regard pénétrant son âme. Il ne semblait pas plus réel qu’une hallucination et pourtant le prince aux iris brunes savait qu’il l'était. Réel. Telle une intuition torturant son cœur et vociférant cette vérité à son âme. Il le connaissant. Pas physiquement, ni personnellement. Il ne savait pas très bien comment non plus pour être honnête. Mais il le connaissait. Et c’est sans un mot qu’il sortait de la pièce, comme absorbé par le lieu. Il faisait virevolter son regard ici et là. Il s’avançait dans les couloirs et le tidemaker sans un mot suivait son invité inconnu. Cette initiative avait eu le mérite de faire taire ses collègues, les laissant face à leurs désillusions et leur argumentation en suspend. Pas un mot, plutôt une intrigue. Il observait, de loin, sans jamais le perdre de vue. Parce qu’il ne voulait pas, il ne pouvait pas le perdre une nouvelle fois du regard. Il devait savoir. Ils devaient se parler. Qui était-il et… Pourquoi répondait-il étrangement à ses prières lorsqu’il interpelait la MÈRE ?
Le pas feutré, tel un prédateur, il ne pouvait dévier son regard. Sa proie s’avançait lentement, mais surement jusqu’à pénétrer après presque quinze minutes de « promenade » dans la salle annexe au salon à thé. Une salle simple et « petite ». Assez pour recevoir une demi-douzaine d’invité. Quelques futons ici et là trônaient autour d’une table de verre polie à l’or jaune et rose. Les tableaux représentaient des paysages et dans les coins quelques uns de ses illustres ancêtres. Il fermait la porte soigneusement derrière lui, sans oser faire le moindre bruit. Délicat et attentif, l’enfant au sang bleu de paris ne voulait surtout pas effrayer son comparse. Attendant sagement que leur regard se croisent pour démarrer un premier contact. Une ébauche d’un semblant de communication.
@MADE BY ice and fire.